• Bonjour à vous les amis.

    Ici vous trouverez la saison 2 de '' Dark Forest '', je vous partage le lien de la première saison . Pour les personnes qui ne connaissent pas où les personnes qui ont envie de se rafraîchir la mémoire '' Dark Forest Saison 1 '' ATTENTION âme sensible s'abstenir et les contenues sont classées 18+.

    Je vous laisse lire le petit résumé de la saison 1 pour toutes les personnes qui ne veulent pas tout ce retaper. Je vous souhaite une bonne lecture les amis.

    Chapitre 1


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  • Le retour à la maison après 3 ans de cauchemar. Je n'arrive pas à croire qu'il y a seulement 2 où 3 jours en arrière, j'étais encore la chose de Collin. J'ai passé tout mon trajet à observer le paysage, à regarder les voitures qui passaient à côté de nous. Très franchement, les gens qui nous ont croisés on dû me prendre pour une folle, car c'était comme si je découvrais le monde pour la toute première fois.

    Au bout de quelques heures de trajet, nous arrivons enfin dans ma ville natale. Mon cœur bat la chamade, mais j'ai aussi peur de retrouver ma vie d'avant. Nous passons devant le centre commercial ou Collin m'a kidnappé et un frisson parcourt tout mon corps. Je ne pourrais vraiment pas expliquer tous les sentiments qui me parcourent depuis quelques jours moi-même, je n'arrive plus à me comprendre.

    La voiture se gare devant notre maison et à cet instant tout le poids qui pesait sur moi retombe. Peut-être que de revoir enfin ma maison me fait du bien.

    Quand je passe la porte d'entrée, je suis contente, car rien à changé. J'ai besoin de retrouver tous les souvenirs que j'ai du moment où ma vie était parfaite. La maison est calme, une odeur de vanille flotte dans l'air et je comprends mieux pourquoi Collin m'a fait cette réflexion le premier jour où j'étais au chalet. Je secoue la tête pour essayer de me le sortir de mon esprit, mais clairement, il a bousillé 3 ans de ma vie et m'a marqué au fer rouge. Jamais je n'arriverais à oublier cette partie sombre de ma vie.

    Mes parents me suivent sans dire le moindre mot, je redécouvre le cocon familiale dans le silence. Je monte à l'étage pour rejoindre ma chambre et quand j'ouvre la porte, je constate que rien à changer. Une chambre de fille tout ce qu'il y a de plus basiques.

    J'avance dans la chambre et tous les bons souvenirs me reviennent, les soirées entre copines, les révisions avec Julien. Dire que je n'ai jamais avoué à personne la petite aventure que nous avons vécue durant les dernières vacances. Enfin, je sais que les filles ont tout de suite compris.

    Un petit sourire se forme sur mon visage chose qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps.

    Quand je m'approche de la fenêtre, j'ai la vue sur la rue. Je rêvasse en laissant mon regard se perdre dans le paysage quand soudain, je vois un homme debout face à la maison et je sens son regard insistant sur la fenêtre de ma chambre. Une panique m'envahit, je crie, je pleure et mes parents arrivent en courant. 

    Je suis tétanisé, Collin est revenu. Il vient me reprendre et je sais que ma punition va mettre fin à mes jours. Je ne veux pas qu'il revienne, je ne veux pas !

    Mes sanglots et mes cries rendent mes parents impuissants et inquiets, mon père se met au sol et me serre dans ses bras de toutes ses forces pour calmer mes tremblements, mais rien n'y fais. Je fais la plus grosse crise de panique de toute ma vie.

    Mon père est resté là à me serrer dans ses bras pendant plus d'une heure quant à ma mère, elle a appelé le médecin pour qu'il puisse me faire une piqûre.

    Le médecin est là, je sens à peine la piqûre sur mon bras et la seconde d'après mon corps se relâche et je sens mon esprit s'apaiser de seconde en seconde jusqu'à ce que je m'endorme.

    Je me sens engourdi et mes yeux on du mal à s'ouvrir. Je prends mon temps pour reprendre mes esprits et l'odeur de vanille me rappelle que je suis rentré à la maison. Je me détends et mes yeux s'ouvrent enfin doucement.

    Il fait déjà nuit et j'entends mes parents discuter. Je me lève et hésite quelques instants à les rejoindre. Je me décide enfin et descend les escaliers silencieusement quand je commence à entendre la conversation de mes parents plus clairement.

    Romain : Il faut qu'elle voie quelqu'un pour surmonter cette histoire.
    Amélia : Il n'en est pas question. On ne va pas la traumatiser plus qu'elle ne l'est.
    Romain : Tu veux surtout protéger ta petite réputation de femme parfaite. Ta fille à besoin d'aide Amélia, il ne s'agit pas de toi pour une fois.
    Amélia : J'ai dit non et la conversation est close.
    Romain : Si elle n'était pas revenue nous serions séparés et crois-moi ma fille sera la priorité et une fois qu'elle ira un peu mieux on en finira avec notre divorce. Et je ne te ferais pas de cadeaux.
    Amélia : Très bien.

    Mon sang se glace quand je comprends le sujet de leur conversation. La vie à la maison n'a pas beaucoup changé. Maman est toujours aussi égoïste et papa lui a perdu sa légendaire patience.

    Mon kidnapping a mis un terme à leur relation. Je me sens coupable, si je n'étais pas allé faire les boutiques ce jour-là, peut-être que rien de tout cela ne serait arrivé.

    Je suis assise en haut des escaliers et j'entends les pas lourds de mon père montait les marches, je n'ai pas le temps de retourner dans ma chambre qu'il est déjà devant moi. Il s'installe à mes côtés et me serre dans ses bras.

    Romain : Ca va chérie ?
    Vicky : ....
    Romain : Tu as entendu notre conversation ?
    Vicky : Oui. C'est de ma faute votre divorce.
    Romain : Non chérie, entre ta mère et moi les choses ne vont plus depuis plusieurs années. Ton kidnapping a fait que confirmer que nous n'avons plus rien à faire ensemble.
    Vicky : Je suis désolé papa.
    Romain : Écoute-moi, ne te préoccupe pas de ta mère et moi d'accord. La priorité est que tu te sentes mieux et pour ça, je vais t'aider.
    Vicky : Tu veux que je voie un psy.
    Romain : Je pense que c'est mieux pour toi, ce que tu as vécu n'est pas facile et tu vas avoir besoin d'aide pour surmonter tout ça. Je serai là pour t'accompagner. Tu es d'accord ?
    Vicky : Oui, merci papa. Mais comment on va faire avec maman ?
    Romain : Ta mère je m'en occupe. Occupe-toi de toi ma puce.
    Vicky : Merci papa, je t'aime.
    Romain : Moi aussi ma puce, aller viens on va manger.
     

    Il m'attrape par la main pour m'aider à me relever et nous descendons tous les deux rejoindre ma mère dans la cuisine.

    Le repas était vraiment tendu entre mon père et ma mère, mais j'étais vraiment heureuse d'être de retour dans ma vie d'avant. La situation entre mes parents devrait me briser le cœur, mais ça me rappelle uniquement mon quotidien d'avant.

    Après le repas, mon père m'a interdit de ranger et m'a demandé d'aller profiter d'une bonne douche puis de me reposer. Je dois avouer que je suis bien contente d'être relevé de mes fonctions et de pouvoir profiter et prendre soin de moi.

    Une fois remonté dans ma chambre, j'ai parcouru ma garde-robe, je passe ma main sur les tissus suspendus, je ferme les yeux et les souvenirs de mes journées shopping me fait sourire, mais ce fameux mercredi me revient automatiquement en mémoire. Je m'interdis de penser à ça en me claquant légèrement le visage et je choisis une tenue pour dormir.

    Je m'installe et éteins les lumières, mais je n'arrive pas à dormir. Tout est trop calme, je ne stresse pas, je n'ai plus l'habitude de ça.

    Je tourne et me retourne dans mon lit, j'inspire fort et ferme les yeux. Je ne m'endors pas, mais mon corps se détend et le visage de ma fille apparaît dans mon esprit. Sans aucun contrôle, je vois la scène, Collin qui entoure son petit coup de ses mains et lui retire son dernier souffle laissant derrière lui son petit corps sous un tas de terre.

    Je m'assois avec brutalité sur mon lit et un hurlement sort de ma bouche. Je réalise que je m'étais endormi, mais que le cauchemar continue de me hanter. 

     

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  •  

    Aujourd'hui, je n'ai aucune motivation !! Mon beau-père ne me donne pas d'affaire. Je suis en congé et franchement ça ne change pas grand-chose de mon quotidien.

    Il me confie uniquement des affaires gagnées d'avance, aucun challenge et aucun effort pour le moindre travail. Je ne sais pas s'il se rend compte que j'étais le meilleur de ma promo et que je n'ai pas joué de son nom pour avoir mon diplôme d'avocat. Je le déteste, je ne comprends pas pourquoi ma mère, c'est marié avec un connard pareil.

    Du coup, je suis là, affaler sur mon canapé à ne rien faire. J'essaie de me tenir au courant des informations comme chaque jour pour ne pas louper l'affaire qui fera décoller ma carrière. Mon but dans la vie est d'avoir mon propre cabinet d'avocat et de me décrocher de la réputation de Mr Arthur Legrand.

    Je zappe les chaînes d'information, mais ils parlent de la même chose sur tous les programmes. Je me redresse et lève un peu le son de la télé.

    Flash Info :

    Il y a 3 ans une jeune adolescente avait été enlevée devant le centre commercial de WilloCreek. Depuis 2 jours, la jeune fille a fait son apparition dans un petit commissariat de Brindleton Bay.

    La jeune fille aurait réussi à échapper à son kidnappeur pendant qu'il avait le dos tourné. Enfin, tout ceci n'est que supposition.
    Nous sommes actuellement dans sa ville natale et nous n'avons pas encore trouvé son logement.
    Nous vous recontacterons quand nous aurons plus d'information.

    Elle a été retrouvée ! La pauvre, elle doit être dans un état.
    Quand je me dis cela une idée me frappe de plein fouet. J'attrape mon téléphone sans attendre plus longtemps.
     

    Je cherche le numéro du petit commissariat sur internet je n'ai eu aucun mal à le trouver et je ne tarde pas à l'appeler. Une sonnerie, deux sonneries et quelqu'un répondent.

    Secrètaire : Commissariat de police de Brindleton Bay que puis-je pour vous ?
    Evan : Bonjour, je suis Evan Martin. Je voudrais parler à l'inspecteur ou inspectrice qui s'est occupé de la jeune fille réapparue après 3 ans de séquestration.
    Secrètaire : Vous êtes ?
    Evan : Pardon, j'ai oublié de vous dire que j'étais avocat.
    Secrètaire : Très bien, ne quittez pas s'il vous plaît.

    Une petite musique d'attente raisonne dans mon salon quand la voix d'une jeune femme répond enfin après 10 minutes.

    Diane : Inspectrice Diane Dioza, que puis-je pour vous ?
    Evan : Bonjour madame, je suis Evan Martin avocat au cabinet Arthur Legrand.
    Diane : Que voulez-vous ?
    Evan : Voilà, je viens de prendre connaissance du retour de la jeune fille kidnappé à WilloCreek et j'aimerais devenir son avocat. Pour ça, j'ai besoin de la contacter donc je fais appel à vous.
    Diane : Qui vous dit qu'elle n'a pas déjà un avocat ?
    Evan : Une jeune femme de tout juste 18 ans n'a pas les moyens de payer un avocat. Je veux proposer mes services gratuitement.
    Diane : Laissez-moi votre numéro, je vais contacter la famille et leur faire par de votre proposition. Ils vous contacteront où je le ferais moi-même.
    Evan : Merci, faites au plus vite. Je ne veux pas perdre une minute pour faire marcher la justice face à cet enfoiré.
    Diane : Merci de m'avoir appelé. Je m'occupe de ça tout de suite.
    Evan : Merci madame Dioza, bonne journée.

    Je raccroche de ma conversation avec l'inspectrice Dioza et je compose le numéro de ma secrétaire.

    Sophie : Secrétaire de Mr Evan Martin je vous écoute.
    Evan : Sophie, c'est moi.
    Sophie : Bonjour Mr Martin, que puis-je pour vous ?
    Evan : J'ai besoin que tu me sortes toutes les informations possibles sur l'affaire de la jeune fille kidnappée il y a 3 ans.
    Sophie : La jeune Vicky Landers ?
    Evan : Oui, je ne me souvenais plus de son nom. Tu peux me sortir tout ça au plus vite ?
    Sophie : Oui, vous voulez le dossier pour quand ?
    Evan : Dans 2h ?
    Sophie : Je vais m'en occuper tout de suite.
    Evan : Merci Sophie, je passe prendre le dossier dans 2h. À tout à l'heure.
    Sophie : Au revoir Mr Martin, à tout à l'heure.

    Nous raccrochons et je file sous la douche.
     
     

    Voilà 10 minutes que je suis sous la douche, mais tous les plans de base pour gérer l'affaire Landers me passe dans la tête. Il me faut cette affaire.

    Première raison : Si j'arrive à gagner son procès ma carrière va décoller.
    Deuxième raison : Comment un homme peut-il kidnapper une ados et en faire sa chose. Je ne vois pas pour quelle autre raison, il aurait séquestré une jeune femme.

    Il faut que je la défende pour elle et pour moi, nous serons tous les deux gagnants dans cette histoire.

    Je suis prêt à partir, je suis en avance sur la tranche horaire que j'avais donné à Sophie, mais j'attendrais dans mon bureau. J'attrape mes clés et au moment où je regarde l'heure mon téléphone se met à sonner. Je ne connais pas le numéro, je pause mes affaires et souffle un bon coup. J'espère vraiment que Vicky me rappelle pour m'engager.

    Evan : Allô.
    ... : Bonjour, vous êtes bien Maitre Evan Martin ?
    Evan : Oui, à qui ai-je affaire ?
    ... : Bonjour, je suis le papa de Vicky Landers. Mademoiselle Diane Dioza nous a informées de votre proposition.
    Evan : Mr Landers, je suis prêt à venir vous voir aujourd'hui même si vous m'engagez.
    Romain Landers : Avant de vous engager nous aimerions vous rencontrer. Si ma fille ne se sent pas alaise avec vous, on ne fera pas affaire.
    Evan : Donnez-moi votre adresse et je serais chez vous demain si cela vous convient.
    Romain Landers : Disons demain à 14h chez nous.
    Evan : Bien, je note. Envoyez-moi votre adresse par sms si vous le voulez bien.
    Romain Landers : Je vous envoie ça tout de suite. Je vous dis à demain.
    Evan : A demain monsieur, passez une bonne soirée.

    Nous raccrochons et je reprends sans tarder mes affaires pour partir à mon bureau sans plus tarder. Je dois me préparer pour demain et mettre toutes mes chances de mon côté.

    Je tourne en rond dans mon bureau, j'attends encore que Sophie m'apporte toutes les recherches que je lui ai demandés.

    Pendant ce temps, je mets un peu mes papiers en ordre pour préparer mon départ à WilloCreek et le plus dur de tout annoncer à Arthur que je prends une affaire et gratuitement en plus de ça. Il ne va pas bien le prendre, je le sais, mais je ne vais pas laisser cette jeune femme dans une situation aussi complexe. Cet homme doit payer pour ce qu'il a fait.

    Je suis perdu dans mes pensées et la porte s'ouvrant me ramène à la raison.
     

    Arthur : Evan, qu'est-ce que tu fais ici pendant ton jour de congé ?
    Evan : Je suis venu mettre de l'ordre dans mes affaires avant mon départ.
    Arthur : Tu pars en vacances ?
    Evan : Non, justement je voulais t'en parler d'où ma présence ici entre autre.
    Arthur : Je t'écoute.
    Evan : Tu as entendu que la jeune fille Vicky Landers enlevée il y a 3 ans au centre commercial de WilloCreek ?
    Arthur : Oui, une affaire déjà classée.
    Evan : Et bien je lui ai proposé mon service pour la représenter au tribunal.
    Arthur : Elle aura l'argent pour te payer ?
    Evan : Je lui ai proposé mes services bénévolement.
    Arthur : Il en est hors de question, nous ne faisons pas dans la charité.
    Evan : Que tu l'acceptes ou non je vais le faire.
    Arthur : Dans ce cas tu ne feras plus parti de Arthur Legrand. Et tu ne viendras pas pleurer pour que je te reprenne dans ma société.
    Evan : Tu sais quoi, tu te la gardes ta société. Je ne vais pas l'abandonner. Vire-moi si tu veux, j'en ai rien à foutre pour ce que tu me donnes comme boulot.
    Arthur : Tu n'es pas prêt à gérer une affaire digne de ce nom. Digne de mon nom.
    Evan : Ah oui, tu veux dire défendre les plus gros connards de fils de riche de la ville. Je n'ai pas besoin de toi pour me faire connaître dans le monde de la justice.
    Arthur : Vide ton bureau, je ne veux pas que ta défaite tâche la réputation de mon cabinet d'avocat.

    La conversation s'arrête là parce que si je continue, il va prendre mon poing dans la figure. J'emballe mes affaires, mais avant de partir, j'attends le dossier de Sophie.

    Sophie : Mr, désoler j'ai été longue. Voici le dossier que vous m'avez demandé.
    Evan : Merci Sophie, c'était le dernier service que je te demande.
    Sophie : Mr ?
    Evan : Je ne fais plus parti de cette société alors nous ne travaillerons plus ensemble.
    Sophie : Si vous avez besoin de moi n'hésitez pas à m'appeler.
    Evan : Merci Sophie. Je vous engagerais peut-être une fois que j'aurais des bureaux.
    Sophie : Je serais là.

    Je salue mon ancienne secrétaire et je quitte cet immeuble maudit, une nouvelle aventure commence. Mon aventure.

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  • Je sens la chaleur du soleil sur mon visage, je commence à me réveiller et je me sens apaisé. Ma première nuit à la maison était plutôt agitée. J'ai toujours l'impression d'avoir toutes mes obligations, d'être encore enfermé dans ce chalet perdu dans les bois.

    Je suis toujours là allongé sur mon lit a observé le plafond de ma chambre. Il n'y a pas de bruit dans la maison tout est si calme. Est-ce que je suis seul ?

    Je me pose trop de questions qui me torturent l'esprit. J'ai peur d'être seul et en même temps les moments de solitude restent les moments les moins angoissants.

    Je ne sais pas si je vais réussir à m'en sortir, je suis beaucoup trop détruite intérieurement. Quand je repense à la conversation que j'ai eu hier soir avec mon père et mon état d'esprit ce matin cela me confirme que j'ai réellement besoin d'aide pour surmonter cette période de ma vie.

    Je commence à avoir faim alors je me décide enfin à sortir de mon lit. Je descends les escaliers pour aller prendre un petit-déjeuner quand j'aperçois mon père installait sur son ordinateur dans la salle à manger.

    Romain : Vicky ! Comment tu vas ma chérie ?
    Vicky : Ca va, je pensais que tu étais au travail.
    Romain : Il est hors de question que je te laisse seule à la maison pour le moment.
    Vicky : Où est maman ?
    Romain : Au travail puis elle rejoint l'association des sans-abris.
    Vicky : Rien a changé en 3 ans d'absence hein.
    Romain : Pas vraiment, du moins pour elle.
    Vicky : Je suis désolé.
    Romain : Tu n'as pas à être désolé chérie. Passons, je vais te chercher ton petit-déjeuner.
    Vicky : Je peux y aller.
    Romain : Laisse-moi prendre soin de ma fille s'il te plaît.
    Vicky : D'accord.

    Mon père est moi n'étions pas spécialement proches avant mon enlèvement. Nous avions une relation classique entre un père et une fille. J'étais tout de même plus proche de lui que de ma mère et depuis mon retour nos relations sont encore bien plus solides qu'avant.

    Mon père est là pour moi, heureux de m'avoir retrouvé, mais inquiet pour la suite quant à ma mère elle est totalement absente comme si les trois dernières années n'avaient jamais existé.

    Mon père revient et me sort de mes conclusions sur les premières heures de ma journée.

    Il dépose l'assiette de pancake avec un verre de jus de fruit frais et s'installe à côté de moi.

    Romain : Chérie, j'ai eu un appel de Diane ce matin.
    Vicky : Qu'est-ce qui se passe ?
    Romain : Tu te doute bien que ton retour a la maison fait la une des journaux et des infos à la télé.
    Vicky : Oui. Dis-je un peu déranger par l'idée que les gens vont me regarder comme une pauvre petite chose.
    Romain : Un avocat a contacté Diane ce matin et il voulait nos coordonnées.
    Vicky : Qu'est-ce qu'il nous veut ?
    Romain : Il veut te représenter au procès.
    Vicky : Je n'avais pas pensé aux conséquences de mon retour. Nous n'avons pas les moyens de payer un avocat.
    Romain : J'ai son numéro, il veut que nous l'appelions au plus vite. Essayons de l'appeler et nous verrons bien les conditions et les tarifs avec lui, mais Diane m'a dit qu'il voulait te représenter gratuitement. Cela ne nous coûte rien de le contacter.
    Vicky : D'accord.
    Romain : Je vais l'appeler moi.
    Vicky : Tu n'es pas obligé papa.
    Romain : Ma puce, je veux te ménager. Ce que je te propose, j'appelle tout de suite comme ça, tu entends la conversation et on discutera après pour voir ce que nous allons faire d'accord.
    Vicky : Ok.

    Mon père attrape sont téléphone et compose le numéro que Diane lui à donner ce matin.

     Une sonnerie ... Puis une autre ..... Et l'homme décroche.

    Evan : Allô.
    Romain : Bonjour, vous êtes bien Maitre Evan Martin ?
    Evan : Oui, à qui ai-je affaire ?
    Romain : Bonjour, je suis le papa de Vicky Landers. Mademoiselle Diane Dioza nous à informé de votre proposition.
    Evan : Mr Landers, je suis prêt à venir vous voir aujourd'hui même si vous m'engagez.
    Romain Landers : Avant de vous engager nous aimerions vous rencontrer. Si ma fille ne se sent pas alaise avec vous, on ne fera pas affaire.
    Evan : Donnez-moi votre adresse et je serais chez vous demain si cela vous conviens.
    Romain Landers : Disons demain à 14h chez nous.
    Evan : Bien, je note. Envoyez-moi votre adresse par sms si vous le voulez bien.
    Romain Landers : Je vous envoie ça tout de suite. Je vous dis à demain.
    Evan : À demain monsieur, passe une bonne journée.

    Mon père raccroche après un échange de salutation, il dépose son téléphone sur la table et me regarde.

    Romain : Qu'est-ce que tu en penses ?
    Vicky : Il a l'air motivé.
    Romain : Oui, même si cela est pour son propre intérêt ça va jouer en notre faveur durant le procès.
    Vicky : Oui, nous verrons demain quand nous le rencontrerons.
    Romain : Oui, il va falloir informer ta mère de sa venue.
    Vicky : Oui, j'espère qu'elle ne me fera pas honte.

    Romain se lève de sa chaise pour débarrasser le petit-déjeuner de sa fille et lui dépose un baiser sur le front.

    Romain : Ne t'inquiète pas ma chérie, nous ne la laisserons pas tout gâcher je te le promets.
    Vicky : Merci papa.

    Après notre petite conversation, je suis monté prendre une douche. Je me sens calme et je commence à m'ennuyer alors je décide de refaire face à la civilisation. J'allume mon ordinateur et me connecte à mon compte simsbook.

    Je vois 99+ en nombre de notifications alors je commence à les regarder une par une. Je vois que mes amis de lycée ont mis un message de soutien. Chaque semaine mes meilleures amies demandées de l'aide en faisant circuler une photo de moi demandant de contacter la police s'il me voyait.

    Chaque petit message font remonter à la surface ma souffrance et je réalise que mes proches aussi ont vraiment soufèrent. Les actes de Collin ne m'a pas juste briser moi, mais aussi beaucoup d'autres personnes qui me sont proches.

    Ca me fait chaud au cœur de voir qu'ils ne m'ont pas oublié durant mes 3 ans de disparition.

    Après avoir vu mes notifications et cela m'a pris au moins une heure, je commence à voir circuler des articles me concernent.

    -La jeune fille de 15 ans kidnappés devant un centre commercial de WilloCreek refait son apparition. Une fugue qui s'est éterniser ou un réel enlèvement ?

    -Le grand retour de la jeune fille de 15 ans kidnappé il y a 3 ans enfin retrouver. Faisons le point sur les dernières nouvelles de cette affaire.

    -La jeune fille kidnappé il y a 3 ans retrouvé dans un petit commissariat et un homme arrêté.

    Je continue à lire les gros titres des journaux qui annoncent que j'ai été retrouvé. Certain rien qu'à lire leur titre, on sait d'avance que leur récit n'est qu'un gros tas de connerie et ça me met hors de moi. Je ferme les pages internet et au même moment mon père m'appelle.

    Romain : Vicky, tu as de la visite.

    De la visite ? Qui peut bien venir me voir ?

    Vicky : J'arrive tout de suite.

    Je descends timidement et méfiante quand j'aperçois Emeline et Éloise dans la cuisine. Une vague d'émotion m'envahit et les larmes me montent aux yeux. Je m'avance vers elles et elles me sautent dans les bras.

    Emeline : Je suis vraiment heureuse de te revoir.
    Eloise : Plus jamais on ne te laissera seule.
    Vicky : Vous m'avez manqué les filles.


    Mon père nous regarde attendrit par nos retrouvailles.


    Romain : Et si nous allions nous installer dans le salon.
    Les 3 filles : Oui.

    Nous prenons tous les quatre le chemin du salon, mais les filles ne me lâchent pas les mains une seule seconde. Je vois qu'elles ont vraiment eu peur et mal de savoir ce qu'il m'est arrivé enfin en partie parce qu'elles ne connaissent pas vraiment le cauchemar que j'ai vécu au quotidien et je ne suis pas sûr qu'elles pourraient supporter mon histoire.

     

     

     

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    Mon père est resté quelques minutes avec nous pour prendre des nouvelles des filles puis il nous laisse seul et repart sur son ordinateur pour son boulot.

    Les filles restent bien silencieuses, je sens qu'elles veulent me poser des questions, mais n'osent pas.

    Vicky : Allez y, demandez-moi ce que vous voulez.
    Emeline : Nous ne voulons pas te forcer à faire quoi que ce soit.
    Eloise : On ne voudrait pas te blesser ou te retourner dans un passé douloureux.
    Vicky : Vous savez, je suis encore dans le " passé ". Je n'arrive pas encore à réaliser que je ne suis plus enfermé au chalet dans cette foret si sombre. J'étais tellement seule et abandonner. Ce qui m'a fait tenir le coup, c'était de penser à ma famille, mes amis. J'évitais de penser à la vie que je menais avant parce que ça me faisais encore plus souffrir. J'avais perdu mon confort et ma routine ainsi que mes proches et je ne pensais pas vous retrouver un jour.
    Eloise : Je n'arrive pas à me pardonner le jour où nous t'avons laissé devant le centre commercial. On aurait dû t'attendre.
    Vicky : Si il n'avait pas réussi à me kidnapper ce jour-là, il l'aurait fait un autre jour à un autre moment.
    Emeline : Comment tu peux en être si sûr ?
    Vicky : Il m'a dit qu'il m'avait croisé un jour au centre commercial et qu'il avait eu un coup de foudre pour moi. Il m'a suivi et traquer plusieurs jours jusqu'au moment où il a jugé bon de me kidnapper.
    Emeline : ...
    Vicky : Quoi ? Tu aurais préféré que ça ne se produise pas en votre présence ? Je peux comprendre, ça vous met un poids lourd sur les épaules. Je suis désolé de vous avoir fait subir ça. Bon, je suis fatigué alors je vais monter me reposer. Merci de votre visite.

    Je me suis levé sous leur regard choqué, mon père nous observe avec '' discrétion " et quand je suis en haut des escaliers, il rejoint les filles.

    Eloise : Qu'est ce qui ta prix de lui dire une chose pareille Emeline.
    Emeline : Quoi ? Tu n'aurais pas préféré ne pas subir cette culpabilité ?
    Eloise : Peu importe les circonstances, j'aurais eu de la culpabilité et de l'angoisse pour elle. Elle est notre meilleure amie et elle ne mérite pas ce qui lui arrive et elle ne mérite pas non plus ce que tu as dit.
    Emeline : Moi aussi je me suis inquiété pour elle, je n'ai pas réussi à dormir depuis qu'elle a été kidnappée. J'ai eu aussi peur que toi.
    Eloisie : Tu n'es qu'une conne parfois.
    Romain : Calmez-vous, les filles, tout le monde est sous le choc de toute cette histoire d'accord. Vicky est la plus a plein dans cette histoire et nous ne devons pas nous déchirer, mais nous soutenir pour l'aider à se sortir de cette affaire.

    Elle va avoir clairement besoin de nous tous.

    Emeline : Je suis désolé Mr Landers.
    Romain : Tu n'as pas à t'excuser, tu es soulagé de la revoir donc tu as réagi un peu brutalement. Laissez-là reprendre son souffle pour aujourd'hui.
    Eloise : Je suis désolé pour tout ça Mr Landers, je reviendrais prendre des nouvelles de Vicky.
    Romain : Aucun problème vous êtes les bienvenues à la maison comme toujours.

    Romain raccompagne Emeline et Eloise à la porte et leur souhaite une bonne journée.
     

    Je me suis enfermé dans ma chambre, je suis blessé par les propos d'Emeline, mais je peux comprendre qu'elle a du mal à vivre avec une culpabilité qu'elle n'aurait pas dû avoir. Je n'aurais peut-être pas dû réagir ainsi, mais c'était comme si mon cœur était cassé en mille morceaux.

    J'entends frapper à la porte et mon père demande doucement s'il peut entrer.

    Romain : Je peux rentrer ?
    Vicky : Oui papa.

    Je m'essuie les yeux qui étaient humidifiés par les larmes.

    Romain : Ca va chérie ?
    Vicky : Elle m'a fait de la peine.
    Romain : Ce n'est pas ce qu'elle voulait.
    Vicky : Je sais, je ne pensais pas qu'elle se sentirait coupable à ce point. Peu importe le moment et avec qui j'étais, il avait décidé de me kidnapper dans tous les cas.
    Romain : Met-toi a leur place quelques instants. Imagine que c'était toi la personne qui accompagne cette jeune et jolie jeune fille kidnappée presque sous tes yeux.
    Vicky : Je sais.
    Romain : Mais personne ne peut comprendre ce que tu as subi toi. Je pense qu'elles ont peur de le savoir.
    Vicky : Je ne sais pas si elles arriverons à supporter si je venais à leur expliquer.
    Romain : Elles sont tes meilleures amies et c'est à toi de voir si tu veux qu'elles apprennent les choses par toi ou par les média.
    Vicky : Toi non plus tu ne sais pas tout papa.
    Romain : Je sais chérie. Crois-moi, j'ai vraiment du mal à garder mon calme quand je sais qu'il a mis ses mains sur toi. Mon sang est en ébullition dans mes veines et j'ai vraiment envie de le tuer ce connard.

    Je suis choqué des propos de mon père, jamais je ne l'ai entendu parler comme ça. Jamais une vulgarité, toujours calme et il relativise toujours, mais là, il perd le contrôle de ses émotions.
     

    Nous sommes restés comme ça pendant quelques minutes dans le silence, beaucoup de choses sont passé dans ma tête et je prends une décision importante.

    Vicky : Papa.
    Romain : Oui ?
    Vicky : J'aimerais te raconter ce qu'il m'a fait subir durant mes 3 ans de séquestration.
    Romain : Si tu as besoin de m'en parler je suis là.


    Je sens que la nervosité monte en lui, il sert les dents et tente de rester calme pour que je sois apaisé.


    Vicky : Le premier jour au chalet j'étais attaché et les yeux bandés. J'étais perdu, mais je comprenais vite ce qui m'arrivait. Il avait des rituel qu'il avait imposé dès le premier soir.

    Il me lavait lui-même et en profitait pour toucher mon corps. Le premier soir, il n'en a pas trop abusé, mais suffisamment pour me traumatiser. À partir du lendemain, les rituels devenaient réels et il n'y avait plus de limites aux attouchements. Je me suis détesté parce que mon corps a réagi alors que moi, j'étais en souffrance et j'avais peur.


    Mon père me serre un peu plus fort contre lui. 

    Au bout d'un an où j'étais enfermé dans le chalet, il a voulu absolument fêter notre première année ensemble comme si nous étions un vrai couple. 

    Durant toute cette première année pour me récompenser de ma bonne conduite, j'avais des cadeaux, des livres, une horloge et une radio. Un jour, j'ai allumé la radio et j'ai entendu votre déclaration qui s'adressait à Collin directement. J'étais heureuse d'entendre votre voix et tellement malheureuse de ne pas pouvoir vous rejoindre. Alors, quand il est rentré du travail, je lui ai demandé de me laisser rentrer chez moi que je voulais vous retrouver. Ce soir-là était l'une des punitions les plus durs à supporter. Il m'a frappait, ébouillanté et violé à mainte reprise me laissant agonisé sur le parquet pendant que lui a prit une douche et s'est couché dans le lit.

    Puis arrive le soir des 1 an de malheur avec lui, il m'a acheté une robe et du maquillage et je devais suivre les instructions qu'il m'avait données pour la soirée. Un repas bien spécifique et je devais être irréprochable dans ma robe avec une coiffure et un maquillage qui devait lui donner envie de moi.

    Il me demandait de l'appeler chéri ou autre petit nom d'amour au risque d'être encore une fois puni. Quand il est arrivé j'étais parfaite à ses yeux et ce soir-là, il m'a autorisé à boire de l'alcool. Je n'en ai jamais bu et j'ai très vite perdu le contrôle de moi-même et j'étais consentante pour coucher avec lui. Je m'en veux tu ne peux pas imaginer papa, je me déteste pour cette nuit-là.

    Romain : Tu ne peux pas t'en vouloir chérie.
    Vicky : Si et tu vas comprendre pourquoi.

    Des larmes se forment dans mes yeux, mon père le ressent et m'enlace encore un peu plus contre lui en essayant de contrôler la rage qui le ronge.

    Vicky : Après cette nuit je suis tombé malade. Nausée, tête qui tourne fatigue ...

    Mon père commence à comprendre la nature de ma maladie et il se crispe.

    Vicky : Je n'ai pas réussi a en parler devant vous parce qu'aujourd'hui encore j'en souffre énormément.

    J'ai compris que je n'avais pas eu mes règles depuis un moment, je n'aurais pas pu dire depuis combien de temps comme j'avais plus aucune notion du temps. Le soir, quand il est rentré du boulot, je lui ai demandé un test de grossesse et quand je l'ai fait ça à confirmer mes craintes. J'étais belle et bien enceinte.

    J'ai passé mes 9 mois à prendre soin de lui de la maison et à subir ses pulsions qui étaient plus ou moins violentes suivant son humeur. Parfois rien que de voir mon ventre le foutait en rogne alors il me le faisait payer.

    Sur la fin de grossesse, il a stoppé les viols par contre, je devais continuer à faire mes autres tâches jusqu'au jour ou les contractions ont débarqué. J'ai eu plusieurs heures de souffrance, il n'a jamais voulu m'emmener à l'hôpital alors j'ai accouché seul au sol de la salle de bain et en silence au risque d'être puni. Et ma fille a vu le jour le lendemain matin, elle était si parfaite.

    Romain : Etait ?
    Vicky : Oui, je devais faire en sorte que la nuit il puisse dormir sans être dérangé ni par Lise ni par moi, mais une nuit après mes journées habituels plus la petite et les viols je ne me suis pas réveillé. Quand je me suis levé au petit matin la petite n'était plus dans son petit lit. J'ai cherché partout dans la maison et j'ai trouvé Collin se lavant les mains dans la salle de bain. Elle était pleine de terre et j'ai compris puis il m'a dit qu'il s'était occupé d'elle.

    Quand je me suis enfuie, je suis tombé le nez sur une petite butte de terre ou étais enterré, Lise.

    Voilà, tu connais toute l'histoire comme tu en avais déjà une petite partie sur comment je me suis échappé du chalet.

    Romain : Mon cœur je suis navré de tout ce qu'il t'a fait subir à toi et ma petite fille.

    Je suis surprise d'entendre le mot " petite-fille " et je me suis mise à pleurer dans ses bras. J'ai fini par m'endormir, je ne me souviens plus de rien. Je ne sais pas quand mon père a quitté ma chambre ni a qu'elle moment, je me suis endormi.

    Après que Vicky se soit endormie, je l'ai couché sur son lit pour qu'elle puisse se reposer. Maintenant, je ressens toute la souffrance que ma fille garde en elle. Je ne sais pas comment réagir, j'ai envie de débarquer dans la cellule de se pauvre connard lui arracher la queue et lui enfoncer au fond de la gorge avant de lui arracher les tripes et le laisser agoniser sur place comme il l'a fait à ma fille. Je n'ai jamais eu autant envie de tuer quelqu'un. Je n'ai jamais ressenti autant de colère et de souffrance en même temps.

    J'ai pris une décision, je vais la protéger et la soutenir face au procès qui nous attend sans lui faire ressentir la rage qui se forme au fond de moi. Je vais tout faire pour que ce mec pourrisse en prison et connaisse la souffrance.


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  • Me voilà devant chez elle. Bien entendu je me suis assuré de ne pas être suivi par les journalistes qui en générale repèrent les avocats à des kilomètres à la ronde. Je respire un bon coup avant de trouver le courage pour frapper à la porte.

    Je n'oublie pas que je joue ma carrière sur cette affaire et surtout le plus important, je dois sauver l'honneur de cette jeune femme. Cette petite pensée me redonne du courage et je suis prêt. Je tape à la porte et j'entends marcher dans ma direction. La porte s'ouvre et je découvre un homme qui pourrait être mon père au visage marqué par la fatigue et l'angoisse.

    Il m'invite à entrer et referme au plus vite la porte derrière moi.

    Evan : J'ai fait attention pour venir ici. Aucun journaliste ne m'a vu ni suivi.
    Romain : Parfait, je n'ai pas envie d'ajouter encore plus de stress à ma fille.
    Evan : Je comprends bien monsieur.
    Romain : Entrez, nous allons nous installer dans la cuisine nous serons mieux pour vous installer.
    Evan : Merci monsieur, je vous suis.

    Nous nous dirigeons dans la cuisine, je jette un œil autour de moi et je découvre que je suis dans une maison tout ce qu'il y a de plus banale. Photo de famille, une famille modeste à premier vu ce qui m'encourage encore plus à venir en aide à cette famille.

    Nous nous installons et je remarque que Vicky n'est pas là.

    Evan : Votre fille n'est pas là ?
    Romain : Je vais l'appeler. Soyez patient avec elle s'il vous plaît. Elle est très fragile depuis qu'elle est de retour.
    Evan : Je me doute, avec ce qu'elle à du traversée elle doit être détruite de l'intérieur.
    Romain : Vous n'avez pas idée.

    Sur sa dernière parole, il se tourne et appela sa fille du bas des escaliers. J'entends du mouvement et je sais qu'à partir de maintenant, il va falloir que je m'accroche.

    Un silence flotte au-dessus de nous, personnes n'osent lancer la conversation. Il faut que je me lance sinon ils ne vont pas me prendre au sérieux.

    Evan : Bonjour mademoiselle Landers. Je suis Evan Martin votre futur avocat, je l'espère.
    Vicky : Bonjour. Je pense qu'il est inutile que je me présente.
    Evan : Effectivement. Tout d'abord, je voulais vous dire que je suis prêt à tout pour vous soutenir et vous faire gagner votre procès. Il est gagné d'avance, mais je ne parle pas de ce genre de victoire. Moi, je parle d'une victoire qui soulagera une partie de votre âme. Je sais qu'une jeune femme comme vous victime d'un tel drame, elles arrivent encore à se rendre coupable alors que cela est totalement faux.
    Vicky :...
    Evan : Bien, vous allez devoir me raconter absolument tout ce que vous avez vécu depuis le jour de votre enlèvement. Je sais que cela ne sera pas une chose facile, mais pour vous rendre justice, il faut que je sache absolument tout. Monsieur Landers, si vous n'arrivez pas à supporter le récit de votre fille vous pouvez à tout moment vous échapper quelques minutes et vous mademoiselle Landers vous pouvez faire une pause à tout moment.
    Vicky : Nous allons faire ça aujourd'hui ? Je croyais que c'était un rendez-vous pour faire connaissance.
    Evan : En effet, je me suis mal exprimé. Si vous m'engagez ça sera la procédure immédiate. Moins nous perdrons de temps plus vite, je pourrais commencer à travailler votre dossier.
    Romain : Vous avez gagné beaucoup de procès de ce genre ?
    Evan : En réalité aucun. Je vais être franc avec vous. Je suis sorti meilleur élève de ma promo et de la meilleure université. Je suis, enfin j'étais employé dans le cabinet de mon beau-père, mais il ne m'a jamais confié de véritables affaires. Nous avons une relation compliquée. Aujourd'hui, je me lance dans une carrière solo et je ne vous cache pas que votre affaire me ferait ma place dans le monde des avocats, mais... Je n'ai pas décidé de vous représenter gratuitement pour ça uniquement. Je veux faire de vous une femme satisfaite par la justice qui vous sera faite. Je veux mettre des pourri de son genre en prison à vie voir même la peine de mort. Au final, nous serons gagnants tous les deux. Je vous propose donc officiellement mes services gratuitement pour une nouvelle vie.

    Après plus de 3h à parler de moi, de Vicky et du déroulement des présentations du dossier selon moi, je quitte leur maison. Ils vont prendre le temps de réfléchir et me recontactent au plus vite s'ils décident de travailler avec moi. Je me suis battu comme j'ai pu, j'ai tout donné maintenant, j'espère qu'ils vont me donner ma chance.

    Je monte dans ma voiture pour prendre le chemin de chez moi sans pour autant à réussir à m'enlever le visage de cette jeune femme de mon esprit.

    Romain : Alors, que penses-tu de cet Evan Martin ?
    Vicky : Il m'a fait plutôt bonne impression. Comme il l'a dit, mon procès est gagné d'avance, on ne prendrait pas de gros risque et surtout son travail est gratuit.
    Romain : Ne t'inquiète pas pour l'argent.
    Vicky : Je ne suis plus une enfant, je sais ce que coûtent les services d'un avocat. Et toi, tu en penses quoi ?
    Romain : Il a été franc avec nous, il fait ça autant pour lui que pour toi. Il me plaît ce garçon. Il a la rage de vaincre. Fait ton choix, mais pourquoi ne pas lui laisser sa chance ?
    Vicky : Je suis d'accord. Et maman dans tout ça ? On a réussi à la tenir loin de la maison aujourd'hui, mais on ne pourra pas lui cacher longtemps.
    Romain : Je m'occupe de ta mère. Je vais lui parler ce soir. En ce qui concerne notre avocat, on l'appelle demain. Il a raison, il faut se mettre au travail au plus vite. Ça va aller pour toi ?
    Vicky : Ça ira, quand tout sera fini je pourrais écrire un nouveau chapitre de ma vie et essayer de vivre avec mon passé.

    Mon père dépose un tendre baiser sur le front et quitte ma chambre. Au même moment, la porte de la maison et les talons hauts de ma mère résonne. Je sais que les disputes vont commencer alors je mets mes écouteurs sur les oreilles et je commence à réaliser que je vais revivre chaque instant de mon cauchemar. Un frisson me parcourt et les angoisses commencent déjà à me ronger, mais c'est le prix à payer pour pouvoir recommencer ma vie.


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  • Ce matin, j'ai ouvert les yeux et ma première pensée, la dispute de mes parents hier soir. Ils se sont disputés toute la soirée sans une seule pause. Ma mère n'accepte pas que j'engage un avocat et que j'ai fait tout ça dans son dos avec papa, mais elle aurait maltraité ce pauvre avocat et ça non merci. Je refuse de me faire pourrir la vie après tout ce que j'ai traversé.

    Mon père ne lui a pas laissé le choix et ni l'occasion de donner son avis. Les choses sont dites, elle n'aura pas son mot à dire durant cette affaire.

    Je suis seule dans la cuisine et je remarque un petit mot sur le comptoir :

     
    Je suis désolé ma puce, j'ai dû sortir pour régler un petit problème au travail. J'en ai pour la matinée, est-ce que tu peux appeler l'avocat ? Je suis désolé de te laisser faire ça. Je t'aime.

    Papa !!

    Ps : Voici le numéro de ton avocat.

     Le pauvre, il culpabilise alors que je lui avais dit que je pouvais assumer comme une grande. Il est adorable et vraiment au petit soin avec moi depuis mon retour. Notre relation a vraiment évolué et j'aime beaucoup être protégé par mon papa.

     J'attrape mon téléphone et compose le numéro de mon avocat. Je ne sais pas pourquoi je me sens un peu nerveuse. Sa prestance, son charisme peut-être ! Quelque chose en lui m'intimide, mais pas en mal au contraire, je ne connais pas ce genre de sentiment.

    J'entends une sonnerie puis une autre et encore une autre, personne ne répond. Je réalise que je n'ai pas regardé l'heure avant d'appeler, tout en écoutant la sonnerie retentir, je jette un œil sur l'horloge de mon portable et il est 7h00. J'allais raccrocher en vitesse tout en me disant que j'étais vraiment idiote, le pauvre doit dormir quand soudain quelqu'un répond et mon cœur loupe un battement. Je reconnais ça voix et mon cœur commence à s'emballer.

    Evan : Allo !
    Vicky : Heu ,,, Bonjour Mr Martin. Je suis vraiment désolé, je n'avais pas vu qu'il était aussitôt.
    Evan : Mademoiselle Landers ?
    Vicky : Oh ! Pardon, je ne me suis pas annoncé, je suis vraiment désolé.
    Evan : Il n'y a aucun problème mademoiselle, Que puis-je pour vous ?
    Vicky : Je vous appelles pour vous dire que j'accepte votre proposition.
    Evan : Vous m'engagez ?
    Vicky: Oui, si vous êtes toujours partant.
    Evan : Évidemment, quand pouvons-nous commencer nos rendez-vous ?
    Vicky : Quand vous voulez, j'ai envie d'en finir au plus vite pour essayer de reprendre une vie normale.
    Evan : Si vous voulez, on peut commencer demain.
    Vicky : D'accord, disons demain à 9h.
    Evan : D'accord, on va en avoir pour la journée, je préfère vous prévenir. Il va falloir vous préparer.
    Vicky : J'ai connu pire. Merci de vous en inquiétez.
    Evan : Je vous dis à demain alors.
    Vicky : A demain.

    Nous raccrochons en même temps. C'est parti, les choses sérieuses vont commencer.

    Tout juste raccrocher que quelqu'un frappe à la porte. On n'attend pas de visite et là, l'angoisse m'envahit, je regarde la porte et entend une 2e tentative, je décide de ravaler ma peur et d'aller voir qui est là.

    Je suis à deux pas de la porte et j'entends frapper à la porte et j'entends :

    Vicky, c'est nous.

    Emeline et Eloise, elles ne m'avaient pas prévenue qu'elles venaient me voir. Je suis rassuré et j'ouvre la porte. Je salue les filles et les invite à entrer, nous nous dirigeons dans la cuisine.

    Vicky : Vous m'avez fait peur.
    Emeline : Désoler, ton père nous a prévenu que tu étais seule ce matin alors on a décidé de venir te tenir compagnie,
    Vicky : Merci, justement je voulais vous parler.

    Les filles me regardent avec de grands yeux, elles savent tout de suite de quoi je voulais parler.

    Vicky : Déjà je suis désolé pour ma réaction la dernière fois et ensuite j'aimerais vous parler de mes 3 ans avec Collin si vous êtes d'accord.

    J'ai engagé un avocat et toute mon histoire va être dévoilée au grand public. Je voulais vous raconter ce que j'ai vécu avant que vous les appreniez par les média, Enfin, si vous voulez savoir ce qu'il s'est passé.

    Eloise : Je pense que personne n'est prêt à entendre ce que tu as subi, mais tu es notre meilleure amie et nous préférons l'apprendre de ta bouche que par les média qui vont arranger les choses à leur sauce.
    Emeline : Eloise a raison, on est là pour toi.
    Vicky : Merci les filles, mais je pense que vous ne me verrez plus comme avant après ce que je vais vous raconter,

    Je leur propose une boisson, je les invite à s'installer autour de la table avant de commencer à leur expliquer.
     

    Tout leur expliquer m'a prit un moment, surtout au moment où j'ai parlé de ma fille. Les filles ont pleuré avec moi et par moments, j'ai bien vu la pitié et la nausée les envahir. Je ne peux pas leur en vouloir, moi aussi ça me donne la nausée. Plus j'en parle et plus cette histoire me donne des hauts le cœur.

    Emeline : Je suis vraiment désolé que tu ais subit tout ça.
    Eloise : Il est vraiment horrible ce mec.
    Emeline : Je suis vraiment désolé pour ta fille.
    Vicky : Merci, mais ça ne la fera pas revenir malheureusement.

    Quelques larmes coulent sur mon visage, Eloise pleure encore avec moi et Emeline se lève et me prend dans ses bras, Eloise nous rejoint et à ce moment même mon père passe la porte d'entrée.

    Il nous regarde avec des yeux attendri, il sait pourquoi nous sommes toutes en pleurent. Il décide de nous laisser sans faire de bruit.

    Une fois remise de nos émotions du moins à peu prêt, les filles disent bonjour à mon père et décident de me laisser me reposer. Elles savent qu'à partir de demain, je ne vais pas avoir beaucoup de temps pour moi et que je vais passer beaucoup de temps avec mon avocat.

    Au moment où je ferme la porte derrière les filles, voilà que ma mère rentre. Je me dirige vers la cuisine elle me suit et mon père nous regarde d'un air sérieux.

    Romain : Ca va chérie ?
    Amélia : Tu ne m'as pas parlé comme ça depuis bien longtemps, Qu'est ce qui se passe, tes malades ? Dit-elle en se servant un café.
    Romain : Je parle à ma fille, ça fait bien longtemps que ce vocabulaire ne te concerne plus.
    Vicky : Oui ça va.
    Romain : Comment elles ont pris ton histoire.
    Vicky : Heumm ,,, Je pense qu'elles l'ont pris comme toi.
    omain : Ca va aller ?
    Vicky : Oui.
    Romain : Tu as réussi à joindre l'avocat ?
    Vicky : Oui, il vient demain à 9h, Il m'a dit que ça va nous prendre la journée.
    Romain : Parfait, je serais là demain. Aujourd'hui, j'ai dû aller au travail pour régler un problème, Maintenant, je suis tranquille.
    Vicky : Rien de grave ?
    Romain : Non, mon patron a viré notre chef de secteur et donc il m'a proposé son poste. J'ai accepté parce que je peux travailler de la maison ou au bureau.
    Vicky : Super nouvelle,
    Amélia : Faites comme si je n'étais pas là surtout,
    Romain : Ce n'est pas toi le sujet du moment tu m'excuseras.
    Amélia : J'ai l'habitude, depuis qu'elle a été kidnappée il n'y a pas d'autre sujet,
    Vicky : Pardon de t'avoir volé la vedette maman. Tu as raison, j'ai tout fait pour que se dingue me kidnappe pour que tu perdes le privilège du piédestal de la famille.
    Amélia : Je ne te permet pas ! Crie t-elle tout en levant la main sur sa fille.

    Romain intercepte le bras de sa femme avec rage.

    Vicky : Oh ! Vas-y maman, Frappe-moi ! De toute façon, tu ne seras pas à la hauteur de cet enfoiré qui m'a tabassé et violé a mainte reprise.

    Sous la colère, je grimpe les escaliers à la vitesse de l'éclair et je crie de l'étage :

    Excuse-moi d'être venue au monde ! La plus grosse connerie de ta vie. Puis-je claque la porte de ma chambre.

     


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  •  

    Romain : Tu fais quoi là au juste ?
    Amélia : j'allais donner une correction à ma fille.
    Romain : Une correction pourquoi ? Parce qu'elle t'a craché la vérité en pleine figure ? Ca fait mal pas vrai, Tu n'as pas honte !
    Amélia : Et toi, tu n'as pas honte ?
    Romain : Ca n'a rien à voir avec elle.
    Amélia : Ah oui ! De me tromper alors que notre fille s'était fait enlever depuis plusieurs mois.
    Romain : Je n'aurais jamais agi comme ça si tu n'étais pas la première à avoir trahis notre mariage.
    Amélia : De quoi tu parles ?
    Romain : Je sais que tu as eu une aventure à l'époque où tu es tombé enceinte et je sais que Vicky n'est pas ma fille biologique, mais pour moi elle est ma fille et je t'interdis de la faire souffrir plus que tu ne le fais aujourd'hui avec ton attitude de pétasse.
    Amélia : Je t'interdit de me parler comme ça.
    Romain : Une fois le procès de Vicky terminé, je finalise le divorce.
    Amélia : Voilà enfin une bonne nouvelle. Et tu auras cas embarqué ta '' Fille ''.
    Romain : C'est prévu.

    Romain part dans le salon avec son ordinateur quant à Amélia elle se sert un verre de vin.

    Chose qu'ils ne savaient pas, Vicky était dans le couloir et elle venait d'apprendre que son père n'était finalement pas son vrai père.

     

    Je suis totalement sous le choc. Je comprends mieux pourquoi nous n'avions pas une relation père fille comme toutes mes copines. Comment ma mère a t-elle pu faire une chose pareille ?
    Pourquoi il fait tout ça pour moi si je ne suis pas vraiment sa fille ? Moi, je l'aime comme mon père. Est-ce que ça va changer quelque chose entre nous maintenant que je sais la vérité ?
    J'ai envie d'en parler à quelqu'un, mais je ne sais pas vers qui me tourner. J'entends la porte claquer, je regarde par la fenêtre et je vois ma mère partir. Je décide d'aller voir mon père, il faut qu'il sache que je suis au courant. 

     

    Je me rends dans le salon timidement.

    Vicky : Papa,
    Romain : Vicky, ça va ? Ta mère ne t'a pas trop...
    Vicky : Non, ne t'inquiète pas pour moi.
    Romain : De quoi veux-tu me parler ?
    Vicky : Comment tu sais ?
    Romain : Je te connais, avec ta bouille innocente et tes petits yeux d'ange c'est que tu veux quelque chose ou parler de quelque chose.
    Vicky : Je ...
    Romain : Laisse-moi deviner. Tu as entendu ce que j'ai dit à ta mère.
    Vicky : Oui.
    Romain : Je ne voulais pas que tu l'apprennes comme ça.
    Vicky : C'est vrai que je suis sous le choc, mais moi je t'aime tu es mon père.
    Romain : Et toi tu es ma fille même si tu n'as pas mon sang qui coule dans tes veines.
    Vicky : Pourquoi tu m'as accepté sachant la vérité ?
    Romain : J'étais fou amoureux de ta mère à l'époque et elle n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui.
    Vicky : Pourquoi elle a changé comme ça ?
    Romain : Je ne sais pas, mais je ne regrette rien parce que tu es là.
    Vicky : Papa.
    Romain : Oui ?
    Vicky : Pourquoi tu ne divorces pas maintenant ? C'est que de la souffrance au quotidien.
    Romain : Parce qu'elle n'est pas ma priorité aujourd'hui, Tu m'aime quand même ? Sachant la vérité.
    Vicky : Peu importe la situation, tu es l'homme qui m'a tenue dans ses bras dès ma naissance, qui m'a élevé. Peu m'importe si nous avons le même sang, tu es mon père.

    Romain se lève et attrape Vicky pour la serrer fort contre lui. Pour la première fois de sa vie, il ressent vraiment le sentiment d'être père sans aucun mensonge même s'il aurait préféré qu'elle apprenne les choses autrement. Voilà un poids en moins qui le soulage malgré tout.

    Evan : Bien, nous allons commencer l'audition. Je vais tout enregistrer et bien entendu nous allons faire des pauses. Vous êtes prêt ?

    Vicky regarde son père qui lui fait un signe de tête tout en lui prenant la main.

    Vicky : Allons'y.
    Evan : Nous sommes le mardi 13 octobre, nous nous trouvons au domicile de la famille Landers. Ici présent Monsieur Landers Romain et sa fille Vicky Landers victime de Mr Lemoine Collin qui a actuellement 27 ans.

    Aujourd'hui a lieu la 1er audition de mademoiselle Landers Vicky.

    Mademoiselle Landers, pouvez-vous me raconter votre journée ou Mr Lemoine vous a kidnappé ?

    Vicky : C'était un mercredi, j'avais fini les cours et comme tous les mercredi je sortais avec mes copines faire du lèche vitrine et boire un chocolat chaud au café du coin qui est notre repaire.

    Après avoir bu notre boisson chaude, nous avions décidé d'aller au centre commercial voir les robes pour notre bal qui approchait. Nous avions des discussions de fille habituelle.

    Evan : Pouvez-vous me dire qu'elle genre de conversation ?
    Vicky : De nos amourettes de lycée.
    Evan : Que s'est-il passé ensuite ?
    Vicky : Arriver devant le centre commercial, mon portable a sonné c'était ma mère. Sachant que nous allions avoir encore une dispute, j'ai dit aux filles d'aller voir les robes et que j'allais les rejoindre. Même si elles sont mes meilleures amies, s'est toujours compliquer d'avoir honte de sa propre mère.

    Evan : Qu'elle était la cause de votre dispute ?
    Vicky : Le matin même un de mes voisins m'avait demandé de l'aide pour sortir au moins 10 sacs-poubelles de chez lui, mais j'étais déjà en retard alors j'ai dit non poliment, mais ça n'a pas plu à ma mère. Et elle était en colère parce que j'étais au centre commercial avec mes copines pensant que j'allais dépenser de l'argent alors que nous étions là pour du repérage.

    J'ai raccroché et un homme en tenue de sport était derrière moi, je n'étais pas tranquille parce qu'il était mystérieux avec le visage caché par sa capuche, mais comme ma mère venait de me reprocher d'être une égoïste, j'ai décidé de garder mes distances, mais d'aider l'homme qui voulait savoir ou se trouvait le parc le plus proche. Il voulait que je l'accompagne jusqu'au parc et j'ai proposé de le guider, mais jusqu'au parking, Arriver devant un pick-up, je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais j'ai perdu connaissance et je me suis réveillé dans un chalet les mains et les pieds attachaient avec un bandeau sur les yeux.

    Evan : Bien, donc à partir de ce moment vous saviez ce qui était en train de vous arriver ?
    Vicky : À ce moment j'ai compris que j'ai été kidnappé et que j'allais vivre un enfer. Je ne pensais pas aussi vite.

    Evan commence à demander les détails de chaque instant du jour de mon arrivée au chalet. Mon père commence à tenir ma main plus fermement quand je commence à détailler les premiers attouchements et arriver au premier viol les choses devenaient compliquer à supporter même pour moi.

    Evan : Bien, on va faire une pause. Il est 12 h 20, on a tous besoin d'un peu de répit.

    Romain : Vous avez faim ?
    Evan : Je ne vais pas vous déranger, je vais aller au restaurant le plus proche.
    Vicky : Non, restez manger avec nous s'il vous plaît.
    Evan : Je...
    Romain : On ne vous laisse pas le choix. Je vais commander a mangé, Pizza ça vous va ?
    Evan : Oui parfait.
    Romain : Ok, je reviens.

    Papa quitte la cuisine pour passer la commande dans le salon et je saute sur l'occasion pour parler à Mr Martin en privé.

    Vicky : Je peux vous parler ?
    Evan : Bien sûr.
    Vicky : Ca n'a rien à voir avec mon affaire.
    Evan : Je vous écoute.
    Vicky : J'ai appris hier que mon père n'est pas mon père biologique et je voudrais connaître la procédure pour une adoption.
    Evan : Heu... Oui... Je peux vous préparer les papiers, il faudra votre signature sachant que vous êtes adulte et la signature de votre père. Une fois fait j'envoie tout ça à un juge qui pourra officialiser votre situation.
    Vicky : Pouvez-vous me faire ça en toute discrétion ? Bien entendu, je vous donnerais de l'argent pour ça.
    Evan : Je m'en occupe. Il y aura un peu d'attentes. Il y a pas mal de démarche à faire et ne vous inquiétez pas pour l'argent.
    Vicky : Merci beaucoup.

    Romain revient, Vicky et Evan stop leur conversation et laisse planer le silence dans la cuisine.

     


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  • Ce soir, je me sens épuisé. Mon audition a continué jusqu'à 16 h, Mr Martin est partie et la fatigue me submerger immédiatement. Comme je m'en doutais, raconter mon histoire me fait revivre mon cauchemar et surtout me vide de mon énergie.

    Papa est installé sur le canapé à côté de moi, il travaille un peu sur les dossiers de la journée et moi, je suis là à l'observer en silence tout en me réconfortant avec la chaleur de ma tasse qui me rappelle aussi mon enfance.

    Romain : Pourquoi tu me regardes comme ça ?
    Vicky : Pour rien j'étais perdu dans mes pensées.
    Romain : Tu te sens bien ? Je suppose que la journée à dû te retourner.
    Vicky : Je t'assure, tout va bien.
    Romain : Très bien. Il va falloir te préparer à avoir des journées aussi éprouvantes régulièrement.
    Vicky : Je sais, mais tout ira bien tu es là pour me soutenir. On ne peut pas en dire autant au sujet de maman.
    Romain : Je sais chérie. Quand tout sera terminé je quitterais ta mère et si tu veux, tu pourrais venir vivre avec moi.
    Vicky : Bien sûr, la question ne se pose même pas.
    Romain : Super.

    Il me regarde avec un grand sourire et se replonge dans son ordinateur.

    Depuis que je suis rentré chez moi, je n'arrive pas à me sortir le visage de Vicky de la tête... Encore.

    Depuis ma première rencontre avec elle, elle m'obsède littéralement. Tout ce qu'elle m'a racontait aujourd'hui durant son audition m'a retourné et j'ai qu'une envie la prendre dans mes bras et la protéger. Comment un homme peut, il faire une chose aussi atroce.

    Je relis chaque document et chaque information et quelque chose me tracasse et ça non plus je n'arrive pas à me le sortir de la tête. Elle apprend hier que sont père n'est en fait pas son père biologique et pourtant, il est là à chaque fois pour prendre soin d'elle. Mais où est sa mère ? J'ai bien compris qu'il y a de la tension avec cette femme.

    Je me gratte la tête et je me dis que je dois aller au bout des choses. Mon instinct me dit que je dois comprendre pourquoi cette femme n'est pas présente dans la vie de sa fille surtout depuis son retour. Je ne peux pas agir sans prévenir Vicky. Elle reste ma cliente et je dois l'informer de mes intentions en espérant qu'elle accepte que je continue mon enquête. Avec hésitation, j'attrape mon téléphone et je vais lui en parler tout de suite.

    Le téléphone sonne tout juste qu'on me répond déjà. Je suis content d'entendre de nouveau sa voix et surtout moins torturé que lors de notre audition d'aujourd'hui.

    Vicky : Mr Martin, il y a un problème ?
    Evan : Bonsoir Mademoiselle Landers. Je suis sur votre dossier et pas mal de questions reste sans réponse à votre sujet. J'aimerais approfondir mon enquête, mais j'ai besoin de votre accord.
    Vicky : Bien sûr faites ce qu'il faut je vous fais confiance.
    Evan : J'aimerais rencontrer votre mère en tête-à-tête vous ne voyez pas de problème a ça ?
    Vicky : Aucun... Enfin si, je voudrais juste vous mettre en garde.
    Evan : C'est-à-dire ?
    Vicky : Ma mère est moi n'étions pas proche à l'époque et aujourd'hui encore moins. Nous n'avons plus aucune relation elle est moi. Elle est particulière et je sais d'avance qu'elle va me faire honte. Je ne veux pas que vous me compariez à elle nous sommes deux personnes totalement différentes.
    Evan : Vicky, vous êtes ma cliente et votre mère est juste une pièce rapporter à votre dossier. Jamais je ne vous jugerez en me basant sur les dires de votre mère. Je sais que vous êtes quelqu'un de bien, mais mon instinct me pousse à chercher des réponses du côté de votre mère.
    Vicky : Merci Mr Martin. Je vous fais confiance.
    Evan : Merci de votre confiance mademoiselle.
    Vicky : S'il vous plaît arrêtez de m'appeler mademoiselle. Nous allons passer beaucoup de temps ensemble alors autant que vous m'appeliez par mon prénom.
    Evan : Très bien Vicky, alors faites de même avec moi.
    Vicky : Très bien Evan. Je vous souhaite une bonne soirée.
    Evan : Merci Vicky. Nous nous voyons lundi prochains.
    Vicky : A lundi au revoir.

    Vicky raccroche le téléphone et je suis content d'avoir pris la peine de l'appeler. Je vais pouvoir approfondir mon enquête et d'avoir entendu sa voix plus calme et douce que durant notre audition me fait plaisir, je me sens mieux et je me remets au travail.

     

    Depuis que j'ai raccroché avec Vicky, j'ai qu'une envie appelé sa mère pour avoir un rendez-vous avec elle. Je regarde ma montre, il est 19 h 30. Est-ce que je l'appelle ce soir où j'attends demain.

    Mon intuition qui me pousse à vouloir l'interroger est plus fort au diable l'heure après tout il n'est pas si tard, je me décide à l'appeler.

    Une sonnerie, puis deux ... Au moment où j'allais couper une voix, réponds.

    Amélia : Allo,
    Evan : Madame Landers ?
    Amélia : Oui, qui êtes vous ?
    Evan : Bonsoir, tout d'abord désoler de vous appeler aussi tard. Je suis Evan Martin l'avocat de votre fille.
    Amélia : Oh ! Pourquoi vous m'appelez ?
    Evan : J'aimerais vous parler, je prépare le dossier de votre fille pour son procès. J'ai rencontré votre mari et votre fille et j'aimerais vous rencontrer aussi pour approfondir mon enquête.
    Amélia : Suis-je indispensable dans cette affaire ?
    Evan : Vous êtes sa mère alors j'aurais quelques questions à vous poser.
    Amélia : Très bien '' dit-elle en soupirant '' quand voulez-vous que nous nous voyons ?
    Evan : Quand êtes-vous disponible ?
    Amélia : Qu'on en finisse au plus vite. Vous êtes pris ce soir ?
    Evan : Non.
    Amélia : Alors rejoignez-moi dans cette nouvelle boite de nuit qui a ouvert en ville disons dans 1 h.
    Evan : Mais elle est fermée à cette heure.
    Amélia : Demandez-moi je suis déjà sur place je vais prévenir de votre venue.
    Evan : Très bien, rendez-vous à 20 h alors.

    Je n'ai même pas le temps de finir de parler qu'elle me coupe au nez. Je sens que ma rencontre avec elle ne va pas être une partie de plaisir.

     

     

    Il est 20 h 45, je suis en avance. Je prends le temps d'observer les alentours et je n'aime pas vraiment ce que dégage cette boite de nuit. Rien est inquiétant vu d'extérieur, mais mon intuition me dit de faire attention, quelque chose n'est pas clair. Je regarde ma montre et je me dirige vers le vigile déjà posté devant la porte et je demande Madame Landers Amélia. Il me regarde comme si j'étais un virus à ne surtout pas attraper. Il parle au niveau de sa manche et attend une réponse dans son oreillette et m'invite à entrer. C'est parti ...

     


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  • Je suis le vigile tout en observent la boite de nuit. Elle n'a rien de chic et rien qui inspire confiance. Une femme seule dans une boite pareille ce n'est pas juste pour passer une bonne soirée, enfin pas comme je l'entends.

    Amélia Landers : Mr ...
    Evan : Martin.
    Amélia : Bien suivez-moi qu'on en finisse.
    Evan : Bien.

    Elle part devant et je la suis en silence. Elle dégage une énergie négative. Elle ouvre une porte et m'invite à entrer et prendre place tout en prenant place elle-même derrière le bureau.

     

    Amélia : Alors maître Martin, que puis-je pour vous ? Enfin, que puis-je faire pour ma chère fille ?
    Evan : Qu'elles sont vos relations avec votre fille ?
    Amélia : Une relations mère fille tout ce qu'il y a de plus normal.
    Evan : Avant l'enlèvement de votre fille étiez-vous proche ?
    Amélia : Qu'est-ce que ma relation avec ma fille à avoir avec son procès ?
    Evan : Ce sont des questions standards, Chaque information me sera utile.
    Amélia : Ma fille et moi ne sommes pas vraiment proches. Il est difficile d'avoir de bonne relation quand votre enfant est dans la crise d'ados. Et depuis qu'elle est revenue nous n'arrivons plus a discuté, c'est plutôt délicat comme situation.
    Evan : Comment avez-vous digéré ce que votre fille a subi.
    Amélia : Elle ne m'en a pas parlé. Son père lui suffit d'après ce que j'ai compris.
    Evan : Ma question va peut-être vous faire réagir, mais je suis obligé de vous demander. Connaissez-vous le kidnappeur de votre fille.
    Amélia : Pour qui me prenez vous ? Pourquoi je connaîtrais un individu pareil ?
    Evan : Souvent l'un des membres de la famille a déjà croisé l'accusé.

    Amélia me regarde avec des yeux noirs de rage. Elle aurait des fusils à la place des yeux, je serais mort et 10 pieds sous terre. Je lui pose encore quelques questions et la tension ne retombe pas. Vicky avait raison elle est vraiment particulière et une question me trotte et j'hésite à le lui poser.

    Amélia se lève et me fait comprendre qu'elle en avait marre de moi. Je me lève à mon tour et m'apprête à la saluer.

    Amélia : Pourquoi vous me regardez ainsi ?
    Evan : J'ai une question qui n'a rien à voir avec l'affaire de votre fille.
    Amélia : Au point où j'en suis.
    Evan : Que faites-vous dans cette boite de nuit ?
    Amélia : Pouvez-vous garder un secret ?
    Evan : C'est mon métier.
    Amélia : Je suis la proprio de cette boite de nuit.
    Evan : Votre mari et votre fille le savent ?
    Amélia : Je suppose que vous êtes au courant que mon mari va demander le divorce alors je construis mon avenir. Vous avez terminé avec vos questions ?
    Evan : J'en ai une dernière.
    Amélia : Vous abusez de ma patience Maître Martin.
    Evan : Pardonnez-moi, je serais direct.
    Amélia : Je vous écoute.
    Evan : Pouvez-vous me dire comment s'appelle le père biologique de votre fille ?
    Amélia me regarde avec de grand yeux ronds, elle ne s'attendait pas à ce que je sois au courant de son écart.
    Amélia : Romain vous a informé de mon infidélité. Son père biologique s'appelle Kévin Leroy, Ca sera tout cette fois ?
    Evan : Oui, je vous remercie Madame Landers. Je vous souhaite une bonne soirée.
    Amélia : Bon vent.

    Je quitte son bureau et je vois que la boite commence à se remplir d'employé. Cette boite est en fait un club de streap teas. Jamais je n'aurais imaginé qu'une femme aussi distinguée en apparence cache en fait un côté obscur.

     

    Une fois rentrer chez moi, je ne prends même pas la peine de me changer, préparer une tasse de café et je m'installe devant mon ordinateur. Je fais mon petit rapport d'entretien avec Madame Landers et une fois terminé, je me lance dans les recherches sur le père biologique de Vicky.

    Je tape '' Kévin Leroy '' dans la base de données auxquelles j'ai accès et ni une ni deux unes fiches avec photo d'identité de l'homme que je cherche. Je l'imprime et pendant ce temps, je lis la fiche sur l'écran d'ordinateur.

    Jamais je n'aurais imaginé avoir des informations pareilles. Kévin Leroy est un criminel connu dans cette ville.

    -Attaque a main armé
    -Agression sexuelle
    -Dealer
    -Braquage a main armé.
    -Violence conjugale
    -Et plusieurs autres infractions.

    Actuellement en prison et son compagnon de cellule... Pas de nom.

    Mes yeux restent fixer sur le visage de cet homme. Pleins de choses tourne a plein régime dans ma tête et plein de questions se bouscule.

    J'ai travaillé sur mon dossier toute la nuit. J'ai noté tout ce qui me passe par la tête, des idées de question, des pistes sur mon enquête et des idées de personnes que je dois rencontrer. J'ai écouté en boucle l'audition de ce matin et pas sans peine, car franchement cette jeune femme en a déjà beaucoup trop vécu.


    Prochaine rencontre le père biologique de Vicky. Je vais le voir par curiosité encore une fois, mon intuition me pousse à aller le voir alors je ne vais pas en parler à Vicky. Je ne suis pas sûr qu'elle ait besoin d'une telle information, je préfère la protéger au maximum. Elle est déjà suffisamment tourmentée comme ça.

    J'ai peur d'avoir mis le doigt sur quelque chose d'important même si cela ne concerne pas le procès de Vicky. Il est trop tard pour faire marche arrière, je me suis trop impliqué dans mes recherches. Nous verrons bien où tout cela va nous mener.

     


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  • Ce matin, je me réveille tranquillement et je me demande ce que je vais faire de mon week-end. Depuis que je suis rentré à la maison je ne suis pas sorti une seule fois, Voilà 1 mois que je suis enfermé et je ressens l'envie de prendre l'air et de voir autre chose que les quatre murs de ma maison. Depuis 1 mois, j'enchaîne les rendez-vous avec Evan pour mon procès et depuis 1 semaine nous ne nous sommes pas vus et j'ai vraiment besoin de penser à autre chose. Curieusement, il me manque à croire qu'on s'habitue vite aux gens qu'on voit tous les jours.

    Assise sur mon lit, j'observe le ciel bleu et je me décide à descendre voir si mon père serait d'accord pour sortir avec moi faire une balade.

    Vicky : Salut papa.
    Romain : Bonjour ma puce, tu as l'air de bonne humeur aujourd'hui ça me fait plaisir de te voir comme ça.
    Vicky : Oui. Dit moi, tu as quelques choses de prévu aujourd'hui ?
    Romain : Je dois résoudre un problème sur le dossier d'un client. Le groupe qui s'occupait du dossier a fait une erreur qui pourrait nous faire perdre le client, je dois rattraper le coup comme je suis chef de secteur.
    Vicky : Oh d'accord.
    Romain : Tu voulais quelque chose ?
    Vicky : Je voulais sortir prendre l'air, mais ne t'en fait pas une autre fois.
    Romain : Je suis désolé ma puce. Pourquoi tu ne demandes pas à Émeline et Éloïse ? Ca te feraient du bien de sortir avec tes copines. Tu as besoin de reprendre une vie sociale ma chérie. Tu es resté couper du monde bien trop longtemps.
    Vicky : Tu as raison, je vais les appeler.
    Romain : Chérie, si quelque chose ne va pas tu m'appelles je viendrais te chercher immédiatement d'accord.
    Vicky : Merci papa.

    Je décide d'écouter les conseils de papa, je remonte dans ma chambre et je vais écrire un sms aux filles. Je suis angoissé. J'aurais préféré qu'il soit avec moi, je me sens en sécurité avec mon père. Mais je dois me battre contre mes démons. Je refuse de me laisser pourrir la vie par Collin.

    Sms :

    Salut les filles, j'aimerais savoir si vous vouliez bien sortir avec moi histoire de prendre l'air.

    Même pas 5 minutes après, je reçois une réponse à mon message grouper.

    Salut ma chérie, oui avec plaisir, on pourrait aller manger dans notre restaurant.

    Je valide le rendez-vous et les filles proposent de venir me chercher. Je fonce prendre une douche et enfiler des vêtements puis je réalise vraiment que je vais sortir de chez moi et je commence à angoisser. Les filles sont arrivées et mon père m'appelle. Je ne me sens pas prête et je n'arrive pas à lui répondre. Je fais une crise d'angoisse, je suis cloué sur place.

    Romain : Chérie les filles sont là.
    Vicky : Je ne sais pas si je vais être capable de sortir de la maison.
    Romain : Chérie, tu ne pourras pas rester enfermer à la maison éternellement.
    Vicky : Je sais papa.

    Nous entendons des pas dans les escaliers et les filles entre dans ma chambre.

    Emeline : Ca va aller, Vicky. Nous serons avec toi.
    Vicky : Je sais, mais ça fait tellement longtemps que je ne suis pas sorti.
    Eloïse : Tout va bien se passer et si tu ne te sens pas bien on te ramène sans discuter.
    Vicky : Merci les filles.
    Romain : Aller, vous devriez y aller les filles.

    Elles me prennent par la main et m'escortent à la voiture puis le moteur démarre et j'observe la maison s'éloigner avec mon père qui nous regarde nous éloigner tout en me faisant coucou. J'ai une boule au ventre, mais d'un autre côté, je suis heureuse d'être enfin sortie de la maison.

     

    Les filles nous on réservait une table dans le café restaurant où nous avions l'habitude de nous retrouver le mercredi. Je suis heureuse de sentir la bonne odeur des bons petits plats préparer par Alberto et Carmen. Quand ils me voient, ils se précipitent à toute vitesse pour nous accueillir.

    Carmen : Vicky ma chérie, nous sommes tellement heureux de te revoir, Dit-elle avait son accent italien.
    Vicky : Merci madame Carmen.
    Alberto : On vous a gardé la table la plus discrète pour que tu sois tranquille ma douce Vicky.
    Emelin : Merci à vous. Nous sommes heureux de pouvoir enfin revenir ici toute réunie.
    Carmen : Allez vous installer mes chéries, aujourd'hui est un jour de fête.

    Nous suivons Carmen jusqu'à notre table et je sens les regards des autres clients se poser sur moi. J'essaie de passer outre, mais les gens me ferons toujours ressentir que je suis une pauvre fille qui a été kidnappée. Nous nous installons et regardons la carte.

    À chaque fois que la porte s'ouvre, je ne peux m'empêcher de regarder qui arrive en espèrent ne pas croiser le regard de Collin. Je sais qu'il est en prison, mais je ne peux m'empêcher d'avoir peur.

    Au bout du 3e son de clochette qui retentie de la porte mon regard tombe sur celui d'un homme que je connais. Je suis étonné qu'il soit ici et en même temps heureuse de le voir. Je me sens gêné, car j'ai l'impression que mes pommettes deviennent toute rose.

    Vicky : Monsieur Martin... Heu, je veux dire Evan.
    Evan : Vicky, que faites-vous ici ?
    Vicky : J'ai décidé de sortir un peu de chez moi et mes amies d'enfance m'accompagnent.
    Evan : Félicitations, vous avez réussi à surmonter vos angoisses.
    Vicky : On va dire que oui.
    Eloïse : Vous voulez vous joindre à nous ?
    Evan : Je ne voudrais pas déranger.
    Emeline : Mais non, installez vous avec nous.
    Evan : Vicky, vous êtes d'accord ?
    Vicky : Oui bien sûr, joignez-vous à nous. Nous n'allons pas être d'une super compagnie pour vous.
    Evan : Je passe mon week-end seul alors votre compagnie me va très bien.

    Il prévient Carmen qu'il prend place avec nous et le voilà prêt à passer un repas entouré de filles.


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  • Le repas se passe plutôt bien. Les filles racontent des souvenirs de notre enfance et Evan à l'air de passer du bon temps.

    Çà fait un bien fou de sortir sans avoir ressenti la peur une seule seconde. Je me sens en sécurité.

    Les rires autour de la table me font sortir de mes pensées et je souris pour essayer de ne pas les inquiéter.

    Emeline : Ca va, Vicky ?
    Vicky : Oui, je pensais à nos souvenirs.
    Eloise : Mais en fait, il est quelle heure ?
    Evan : 14h30.
    Emeline : Merde, on va être en retard au travail.
    Vicky : Mince, je vais appeler un taxi, partez au travail tranquillement.
    Eloise : Il en est hors de question.
    Emeline : Plus jamais on ne te laissera. Je ne veux pas revivre ... Enfin... Tu sais.
    Vicky : Ne vous inquiétez pas.

    Evan restait silencieux ne voulant pas se mêler de notre conversation racle sa gorge.

    Evan : Vicky si vous le voulez bien, je vais vous raccompagner chez vous.

    Vicky : Je ne voudrais pas déranger.
    Emeline : Vicky, il est hors de question que tu rentres seul compris.
    Eloise : Je suis d'accord avec Emeline.
    Evan : Alors vous n'avez pas le choix. Allez au travail, je raccompagne Vicky.
    Eloise et Emeline : Merci beaucoup Mr Martin.
    Evan : Je vous en pris. Et appelez-moi Evan.
    Emeline : Merci Evan, prenez soin de notre Vicky.

    Les filles m'embrassent sur la joue et nous quitte à toute vitesse sans oublier de dire au revoir à Carmen et Alberto. Et me voilà seule avec Evan. Un sentiment de malaise m'envahit, mais en même temps, j'apprécie sa compagnie.

    Evan me fixe du regard et je sens qu'il va bientôt m'adresser la parole.

    Evan : Vous voulez que je vous raccompagne chez vous ?
    Vicky : Oui, je ne voudrais pas vous déranger.

    Il regarde sa montre puis dehors et repose son regard sur moi, je me rends compte à ce moment-là qu'il a des yeux d'un bleu. Mon regard plonge dans le sien, je me sens comme une ados et je sens mon visage rougir.

    Evan : Vicky, est-ce que vous voulez marcher un peu avec moi ?
    Vicky : Heu ... Je ne voudrais pas gâcher votre week-end.
    Evan : Je n'ai rien de prévu, juste travailler sur votre dossier, faire une petite pause ne va pas me tuer. Puis j'apprécie votre compagnie.

    Je ne sais pas quoi pensée, mais je me sens toujours comme une ados face au mec le plus beau du lycée. Je me revois avec Kevin il y a quelques années, mais cette fois face à moi, c'est mon avocat Evan Martin.

    Evan : Je vais payer le repas et on y va ?
    Vicky : Je viens avec vous, je dois payer mon repas aussi.
    Evan : Je vous invite.
    Vicky : Mais ...
    Evan : Pas de mais.

    Il me tourne le dos et rejoint Carmen devant son comptoir, je l'observe et il sourit tout en faisant du charme à madame Carmen. Elle rougit et rigole comme une adolescente elle aussi, Evan à un don pour faire rougir les femmes face à lui. Il range sa carte bancaire et salue Carmen et Alberto puis me fait un signe pour me signaler que nous partons.

     

    Evan : Vous avez l'air dans vos pensées.
    Vicky : Je venais souvent ici avec les filles, Cette balade est juste sublime au printemps.
    Evan : Je ne connais pas vraiment la ville.
    Vicky : Vous habitez loin d'ici ?
    Evan : Non, mais j'ai passé la majorité de mon temps à l'école, j'étais interne.
    Vicky : Vous avez eu une enfance difficile ?
    Evan : Disons que mon père est mort quand j'avais 10 ans et ma mère a rencontré un avocat qui était un associé de mon père et ils se sont marié. Et je suis devenu une gêne pour eux et voilà, j'ai fini en internat à 2h d'ici.
    Vicky : Je suis désolé. Je suis trop indiscrète.
    Evan : Mais non, j'en sais beaucoup plus sur votre vie que vous sur la mienne.
    Vicky : Oui, mais c'est votre boulot de connaître la vie de vos clients.
    Evan : C'est vrai, mais j'ai envie qu'on soit à égalité.
    Vicky : Merci.

      

    Evan : En fait, j'ai rencontré votre mère.
    Vicky : Oh !
    Evan : Je confirme elle est particulière.
    Vicky : Je suis sûr qu'elle m'a fait honte.
    Evan : Je ne sais pas si je dois vous le dire, mais ...
    Vicky : Allez-y...
    Evan : Elle a ouvert une boite de nuit dans les mauvais quartiers. J'ai eu l'impression que c'était une boite de nuit un peu particulière.
    Vicky : Ah bon ! Nous ne sommes pas au courant. Maman qui ouvre une boite de nuit alors que le regard des autres est plus important que tout le reste. Elle veut tellement être parfaite aux yeux de tous.
    Evan : Elle n'utilise pas son vrai nom face aux employés.
    Vicky : Qu'elle genre de boite de nuit a-tel ouverte ?
    Evan : Le genre club de strip-tease. Un côté homme et un côté femme.
    Vicky : Alors-là je reste sur les fesses. J'espère qu'elle ne vous à pas manqué de respect.
    Evan : Ne vous inquiétez pas pour ça. Et comme je vous l'ai déjà dit, vous êtes ma cliente. Votre mère est une pièce rapportée dans notre dossier.

    Me voilà rassuré. J'apprécie Evan et j'aimerais que ma mère ne vienne pas gâcher tout ça. Il est mon avocat et la première personne en dehors de ma famille qui s'intéresse à moi-même si c'est que pour le travail.

     

    Avec Evan, nous avons passé notre après-midi à nous promener et avons discuté de tout et de rien. J'ai vraiment passé une super après-midi en sa compagnie et surtout en dehors de cette chambre. Il m'a raccompagné à la maison et mon père n'était pas là. Il voulait attendre son retour avec moi, mais j'ai décliné sa proposition, il avait déjà passé au moins 5h en ma compagnie. Une chose est sûre, je me sens comme une gamine en revenant d'un rencard alors que ce n'était pas le cas. Je ne comprends pas ce qui m'arrive, je suis pourtant tellement effrayé avec les autres personnes. Il n'y a que mon père ou Evan qui arrive à me faire me sentir aussi bien.

    Trois coups contre ma porte me font sortir de mes pensées, mon visage est légèrement chaud alors je me tapote le visage pour reprendre une apparence convenable.


    Vicky : Oui !
    Romain : Salut chérie,
    Vicky : Papa, ça va ?
    Romain : Oui et toi ? Comment s'est passée ta journée ?

    Je lui fais un résumer de ma journée, le repas avec les filles et Evan qui nous a rejoint par hasard. Le fait que les filles ont dû partir et qu'Evan, ce soit occupé de moi le reste de la journée. Bref je lui ai tout raconté.

    Romain : Je suis heureux que tu te sois amusé. Et surtout que tu n'aies pas eu de crise d'angoisse et que tu aies pu profiter d'une bonne balade.
    Vicky : Merci papa, je suis contente d'avoir pris l'air.
    Romain : Je vais travailler sur mon dossier dans le salon.

    Je regarde mon père partir de ma chambre et j'hésite à raconter ce qu'Evan ma avouer sur maman. Il a dû sentir mon hésitation, car il se tourne et me regarde soucieux.

    Romain : Chérie.
    Vicky : Oui ?
    Romain : Tu as l'air soucieuse tout d'un coup.
    Vicky : Je ne suis pas la fille à mon père pour rien dis-je avec un sourire.
    Romain : Qu'est-ce que tu ne me dis pas.

    J'hésite un moment puis je décide de ne rien lui cacher et je lui avoue tout. J'espère ne pas remuer le couteau entre eux et je m'inquiète de sa réaction. Est-ce que j'ai fait le bon choix ?

     

     

     


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  • Ce matin, je me lève avec la pensée le rendez-vous au tribunal pour l'affaire Landers. Enfin, nous allons pouvoir envoyer Collin en procès pour :

    -Enlèvement

    -Coup et blessure

    -Et pour le meurtre et maltraitance de Lise Landers.

    J'ai rendez-vous avec Vicky et son père pour les préparer à la confrontation de Collin. Ca ne va pas être facile pour Vicky de revoir cet enfoiré. Après tout ce qu'elle a vécu.

    Je me rends compte que je ne l'aie pas vu ni eu de nouvelle d'elle depuis cette journée où nous nous sommes promenés. Je m'étais plongé sur son dossier et j'ai fait quelques recherches pour connaître un peu mieux l'homme que je vais envoyer en prison. Je ressens de l'excitation à l'idée de la revoir, je me sens impatient.

    Je finis mon café et glisse ma tasse dans le lave-vaisselle avant d'aller prendre ma douche et préparer mon rendez-vous avec les Landers.

    Ce matin, je me réveille tranquillement, je commence à avoir un sommeil normal au bout de 6 mois que je suis revenue à la maison. L'ambiance entre maman et papa est compliquée, elle passe la majorité de son temps dans son club et papa et moi restons à la maison tous les deux et vivons notre vie calmement.

    Je réalise tout en regardant mon plafond qu'aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec Evan. Voilà plusieurs semaines que nous ne nous sommes pas vus. Je suis contente de le revoir, ma première sortie depuis longtemps était avec lui et les filles et ça m'avait fait un bien fou.

    Il faut que je me lève pour me préparer pour notre rendez-vous, mais je reviens vite à la réalité quand je sais pourquoi nous nous voyons. Je vais bientôt être confronté à Collin. Mon estomac me fait mal a l'idée de le revoir, mais je dois en passer par là pour en finir avec lui et mes 3 années de séquestration.

    Il est 13 h 25, Evan devrai bientôt arriver. Je suis impatiente de le revoir, il est comme un ami pour moi. J'avais besoin de nouveauté quand je suis revenue en ville et il m'a fait un bien fou au moral. Je me rends compte que je suis nerveuse je n'avais pas ressenti ça depuis très longtemps.

    Je fais les 100 pas quand j'entends une voiture se garer devant la maison. Il est là. Il a tout juste le temps de frapper à la porte que je lui ouvre avec enthousiasme.

    Evan : Bonjour Vicky,

    Vicky : Bonjour Evan, entrez !

    Nous nous dirigeons dans la salle à manger pour nous installer et parler. Une longue conversation commence pour nous préparer à notre première audience prévue demain a 14h00.

    Evan me met en garde, car Collin va jouer avec mes émotions et ça va satisfaire son ego. Il en est hors de question, plus jamais je vais satisfaire ses fantasmes de pervers. Il va falloir me faire violence et lui tenir tête.

    Après 2h de rendez-vous préparatoire mon père doit partir, car il a un rendez-vous professionnel qu'il a décalé pour être avec moi demain. Il salue Evan et nous quitte sans perdre une minute pour rentrer au plus vite. Depuis mon retour, il est vraiment le père que tout le monde aimerait avoir et jamais je n'arriverais à le remercier comme il se doit.

     

    Nous voilà seul notre rendez-vous est terminé et je n'ai pas envie qu'il parte maintenant. Je sens qu'il allait me dire qu'il allait rentrer alors j'ai improvisé.

    Vicky : Est-ce que vous voulez boire quelque chose ? Enfin, si vous n'avez rien de prévu.
    Evan : Je veux bien.
    Vicky : Un café ? Une boisson fraîche ?
    Evan : Un café s'il vous plaît.
    Vicky : installez-vous dans le salon, j'arrive.

    Evan range son ordinateur et part dans le salon s'installer sur le canapé. Enfin, c'est ce que je pensais, car au final, il regardait les photos exposées au mur.

    Vicky : Voilà votre café.
    Evan : Merci, Alors, vous êtes prête pour demain ?
    Vicky : En réalité je suis terrorisé de me retrouver face à lui demain.
    Evan : Vous ne serez pas seule. Votre père sera là et moi aussi même si je ne suis pas d'un grand secours.
    Vicky : Au contraire, vous êtes un réconfort pour moi. Je veux dire, je sais que vous êtes mon avocat et moi votre cliente, mais je ne sais pas, quelque chose en vous me rassure et me fait du bien. Vous êtes la seule personne avec qui je me sens bien sans parler de mon entourage habituel.
    Evan : Je ne devrais probablement pas dire ça sachant que je suis votre avocat, mais je vous apprécie beaucoup aussi. Mon but est de vous aider à passer le cap de toute cette histoire pour entamer une nouvelle vie.

    Je ne sais pas trop quoi répondre, je ne m'attendais pas à ce qu'Evan m'apprécie hors travail. Je rougis et un petit sourire se dessine sur son visage.

     

    Les heures passent et Evan est toujours avec moi. Nous faisons connaissance quand tout à coup la porte s'ouvre. Ma mère rentre comme une voleuse espèrent ne pas tomber sur papa ou moi, mais louper, je suis toujours dans le salon avec Evan.

    Vicky : Maman, tu te décides à te montrer.

    Amélia : Tien, ma fille et son charmant avocat qui soit disant passant four son nez dans ce qui ne le regarde pas.

    Evan : Madame Landers, sachez que tout ce qui touche de prêt ou de loin votre fille me concerne.

    Amélia : J'ai l'impression que votre rôle d'avocat va au-delà des convenances Mr Martin, Bref ! Je viens prendre quelques affaires et je repars. Faites comme si je n'étais pas là.

    Vicky : Ca ne sera pas difficile. Amélia lui jette un regard noir à sa fille et tourne le dos. Nous restons là sans rien dire en écoutant tous les moindre pas qu'elle fait jusqu'à ce qu'elle parte. Un long soupir sort de ma bouche et une expression de soulagement s'affiche sur mon visage.

    Je n'avais pas besoin de plus de stress aujourd'hui, elle n'a même pas demandé où en est mon dossier. C'est définitive, je tire un trait sur elle.

     

     

     


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  • Le jour que je redoutais le plus arrive. Je vais devoir affronter le mal, mon cauchemar à moi. Je me demande comment je vais bien pouvoir oublier cette partie de ma vie. Je crois que malheureusement, nous devons apprendre à vivre avec chacun notre dose de souffrance. Je devrais m'estimer heureuse d'être encore vivante, certaines victimes de kidnapping ne survivent pas ou ne reviennent jamais.

    Je me regarde dans le miroir, j'observe mon visage maquiller pour avoir bonne mine après avoir passé ma nuit a angoisser et a pensé à Lise. J'enfile une tenue que j'ai choisie avec Evan et mon père. Un dernier regard dans le miroir pour être sûr d'être parfaite.

    Romain : Vicky !! Cria t-il du bas des escaliers.
    Vicky : J'arrive papa.

    Je commence à ne plus pouvoir respirer, je me regarde dans le miroir et tente de m'encourager. Je pense à ma fille, je vais me battre pour elle. Lise doit reposer en paix. Je souffle un bon coup et le courage me revient et je rejoins mon père dans le salon.

    Romain : On y va ?
    Vicky : Oui, je suis prête.

    Nous prenons la route pour rejoindre Evan au palais de justice de notre petite ville.

    Aujourd'hui et un grand jour pour Vicky et pour moi aussi. Son histoire me tient à cœur, je veux rendre hommage à sa fille et je veux qu'elle puisse tirer un trait sur cette histoire sombre même si ça là suivra toute sa vie. Elle mérite d'être heureuse après un vécu aussi cauchemardesque.

    Je regarde ma montre et regarde autour de moi. Je ne veux pas louper son arrivée et en même temps en restant planter dans le Hall, je ne risque pas de passer inaperçu. En vrai, j'ai vraiment hâte de la voir même si les circonstances ne sont pas agréables.

    Vicky : Evan, bonjour.
    Evan : Oh Vicky. Bonjour, Mr Landers.
    Romain : Bonjour.
    Evan : Les journaliste ne vous on pas bloquer ?
    Romain : Il n'y avait personne pour l'instant.
    Evan : Super, j'ai donné 1h de décalage avec votre arrivée pour être tranquille. J'ai demandé une audience fermé au public donc ils ne vont pas nous louper quand nous sortirons.

    Je la vois se crisper, je dois la rassurer.
     

    Evan : Ne vous en faites pas Vicky. Entre votre père et moi, vous ne craignez rien.
    Vicky : Merci Evan.
    Evan : Bien allons nous installer, l'audience commence dans 15 minutes.

    Evan : Bien, Vicky il faut absolument que vous gardiez votre sang-froid face à Collin. Quand le juge entrera dans la salle, il fera entrer Collin. Il risque de vous provoquer du regard et de vous mettre mal-alaise.
    Vicky : D'accord. L'angoisse remonte, je n'ai pas envie de revoir cet homme, mais je vais me battre pour ma fille. Je serre le point et les dents, il est hors de question que je me soumette une fois de plus à cet homme. Je suis déterminé.
    Les minutes sont longues, elles me paraissent durées une éternité et vien au moment ou l'entrer du juge est annoncé. Nous nous levons puis reprenons notre place dans le silence.
    Le juge : Bonjour à tous, aujourd'hui nous allons traiter l'affaire Vicky Landers. Jeune fille de 15 ans victime d'un enlèvement en 2018 devant le centre commercial du centre-ville. Après 3 ans de séquestration durant lesquels elle a subi une multitude sévices :

    -Viols à répétition

    -Coup et blessure autant corporelle que psychologique

    -Séquestration

    Maître Martin, confirmez-vous les accusations concernant Vicky Landers face à Collin Lemoine ?

    Evan se lève et fait face au juge avec classe.

    Evan : Oui votre honneur.
    Le juge : Bien, faites, entrez l'accusez s'il vous plaît.

    Le moment que je redoute le plus est arrivé. J'entends la porte s'ouvrir et des pas dans mon dos. J'entends les chaînes qui s'entrent choc. Je ne me tourne pas la panique m'envahit. Je sens le regard d'Evan sur moi et il me prend discrètement la main pour me faire sentir qu'il est là pour me soutenir.

    J'avance les chaînes aux mains et aux pieds. J'attendais ce moment avec impatience. Elle m'a poignardé dans le dos et depuis ce jour, je rêve de la punir comme il se doit. J'ai imaginé sa punition depuis mon 1er jour en prison. Je rêve de tenir son petit coup entre mes mains et de la chevaucher sans m'arrêter.

    Le juge : Monsieur Lemoine Collin j'ose espérer que ce que nous voyons n'est pas la joie de faire ma rencontre. Dit-il froidement.
    Collin : Pardonnez ma réaction, mais de revoir Vicky me fait de l'effet.
    Evan : Objection votre honneur, Mr Collin devrait se taire et ne pas importuner ma cliente avec des insinuations obscène. Ma cliente a suffisamment subi au côté de l'accuser ici présent.

    Evan a réagi à la seconde même ou Collin a commencé à devenir obscène à mon égard. Je sens mon père tendu et serrer le poing, mais Evan remet les choses en place immédiatement.

    Le Juge : Accorder maître martin, Mr Lemoine, je vous pris de bien vouloir vous tenir et d'être respectueux entre nos murs.

    Je m'adresse à l'accusation, Mr Lemoine Collin vous êtes ici pour plusieurs fait :

    - Enlèvement de mademoiselle Landers Vicky à l'âge de 15 ans.
    - Séquestration
    - Viol
    - Coups et blessures physiques et psychologiques.
    - Maltraitance sur mineur
    - Et meurtre avec préméditation,

    Nous sommes ici pour le déroulement exemplaire du procès de Collin Lemoine. Je demande aux avocats de bien vouloir confirmer.

    Les avocats confirment et s'installent sur leur chaise.

    Le juge : Le procès se déroulera dans le calme et sera interdit aux publics à la demande de la victime. Commençons.

     

    Voilà déjà 3h que nous sommes enfermer dans cette salle d'audience. J'en peux plus j'ai besoin d'une pause. Trois heures que j'entends chaque secondes de mon calvaire et je sens le regard de Collin persiste dans ma direction. Je refuse de lui rendre son regard. Je demande à Evan s'il est possible de faire une pause, je ne me sens pas bien du tout.

    Evan : Mr le juge, ma cliente ne se sent pas bien. Pouvons-nous faire une pause de 10 minutes.
    Le juge : Bien entendu. Vous avez 10 minutes de pause. Emmenez Mr Lemoine dans sa cellule.

    Trois coups de marteau et nous pouvons nous lever prendre l'air. Je ne perds pas une minute et je me lève pour rejoindre les toilettes au plus vite. Il n'y a personne dans les toilettes, je m'appuie sur le lavabo et mes larmes coulent sans que je puisse les retenir. J'entends la porte s'ouvrir derrière moi, je ne me retourne pas et je sens une main sur mon épaule.

    Evan était la juste derrière moi. Sa main sur mon épaule, il me fait tourner face à lui mes larmes coulant à flots. Il me regarde tendrement, un regard que je n'avais jamais vu chez lui et il me sert fort contre lui.

    La chaleur de son corps et sont étreinte me réconforte. J'ai besoin de réconfort et de soutien pour continuer. C'est que le premier jour et je m'écroule déjà. J'ai besoin d'évacuer tout ce que j'ai ravalé depuis que j'ai vu Collin entrait dans la salle d'audience.

    Evan ne dit rien et ce contente de me réconforter. Mes larmes ont du mal à se calmer. Il m'éloigne lentement de lui juste assez pour pouvoir relever mon visage du bout de ses doigts.

    Il plonge son regard dans le mien et mes larmes cessent. L'intensité de son regard me calme et je le vois s'approcher de moi lentement. Je ne sais pas à quoi m'attendre, je ne bouge pas.

     

     

     

     

     


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  • Elle pleure a chaudes de larmes, je ne sais pas quoi faire pour la réconforter. Je la sers fort contre moi, je sais que ça aide à calmer, mais elle n'arrive pas à s'arrêter. Les sanglots s'emparent d'elle et je l'éloigne légèrement de moi pour pouvoir relever son visage. Je plonge mon regard dans le sien.

    Je ne devrais pas penser à ça, mais j'ai vraiment envie de l'embrasser à cet instant même. Depuis le premier regard, elle me plaît, mais je sais qu'elle est une femme avec des blessures à vif. J'ai envie d'être près d'elle et l'aider a surmonté cette épreuve épouvantable. Sans m'en rendre compte, mon visage s'approche d'elle et je la vois me fixer sans bouger. Les sanglots se sont arrêtés et je reprends le contrôle de moi-même. Je dépose un tendre baiser sur son front puis là regarde de nouveau droit dans les yeux.

    Evan : Vous vous sentez mieux ?
    Vicky : Oui, merci. Je suis désolé d'avoir pleuré sur votre veste de costume.
    Evan : Je m'en contre-fiche.
    Vicky : Heumm !! Je vais me rafraîchir avant de revenir.
    Evan : Oh ! Oui bien sûr. Je vous laisse.
    Vicky : Merci.

    Je m'éloigne d'elle et lui laisse un peu d'intimité en quittant les toilettes.


    Quand je sors, je vois Mr Landers qui attendait assis sur une banquette dans le couloir.

    Romain : Comment elle va ?
    Evan : Elle a beaucoup pleuré. Mais je pense qu'elle avait besoin d'évacuer. Je suis désolé, c'était à vous d'aller  la voir pas à moi.
    Romain : Je ne suis pas aveugle, vous savez Evan.
    Evan : Que voulez-vous dire 

    Romain : Je vois les regards que vous avez pour ma fille.

    Evan : Je garde ma place d'avocat Mr. Je ne dépasserais pas les limites.

    Romain : Vous lui faites du bien, Votre présence lui fait du bien. Ne la brusquez pas et soyez tendre avec elle.
    Evan : Je ... Je ne pense pas que mes sentiments soient partagés. Ma priorité est de l'aider à faire son deuil.
    Romain : Ma fille ne s'en rend peut-être pas encore compte, mais elle a le même regard envers vous. Mais je te préviens mon garçon, fait bien attention à ce que tu fais au risque de te retrouver face à moi.

    Je lui fais un signe de tête pour lui montrer que j'ai bien compris et la porte s'ouvre derrière nous. Vicky a retrouvé son calme et voilà que les 10 minutes se termine nous devons retourner dans la salle d'audience.


    Nous sommes installés à nos places et le silence plane dans la salle. Je repense à ma conversation avec Mr Martin. J'apprécie beaucoup Vicky, mais je ne peux pas agir avec elle. Elle souffre beaucoup trop pour l'embarquer pour une nouvelle aventure. Je ne dois pas quitter mon objectif, le bien de Vicky et de ma carrière.

    Le juge rentre de nouveau dans la salle d'audience, Collin revient aussi et nous voilà reparti pour des heures de boulot.

    La journée se termine enfin, c'était plutôt intense et épuisant. Vicky a le visage marquait par l'épuisement. Le juge quitte la salle d'audience après avoir fait embarquer Collin et vient le moment de quitter la salle à notre tour.

    Nous nous arrêtons dans le hall pour discuter.

    Evan : Bien, la 1ère journée c'est plutôt bien passer. Demain, le sujet de votre grossesse et du meurtre de votre fille sera invoqué. Je sais que ça va être dur, mais c'est le moment de le finir. Il va prendre déjà pour vous, mais avec l'affaire de votre fille, il est fini. Il va falloir qu'on discute de la peine que nous réclamons.
    Romain : Il mérite de mourir cet enfoiré.
    Vicky : Je ... Je ne sais pas ...
    Evan : Je pense que nous pouvons demander la peine capitale.
    Vicky : La peine de mort ?
    Evan : Si c'était encore autorisé. Il risque la prison à vie sans possibilité de remise de peine. Il n'aura pas le choix que de pourrir en prison.
    Vicky : Je suis d'accord.
    Evan : Bien, je vais rentrer préparer mon dossier pour demain. Rentrer chez vous et reposez-vous.

    J'accompagne Vicky et Mr Landers jusqu'à leur voiture. Les journalistes nous attendent de pied ferme pour les calmer, j'ai fait une simple déclaration :

    Nous ne donnerons pas d'information à ce stade du procès. Demain nous devons continuer à défendre nos demandes pour la peine de Mr Lemoine. Nous n'avons rien d'autre a déclaré. La fin du procès est prévue après-demain ! Merci à vous.

     

    Je suis enfin chez moi totalement épuisé. Je prends une douche et me prépare un café. Je commande une pizza et enfin l'heure d'aller me mettre au lit arrive.

    Je suis assis sur la banquette dans ma chambre plongeait dans le noir et je pense à Vicky en larme dans mes bras. Ca me brise le cœur de la voir aussi malheureuse. Mon téléphone sonne et me sort de mes pensées. Un sms de Vicky.

    Vicky : Bonsoir Evan, j'espère ne pas vous dérangez. Merci de m'avoir réconforté dans les toilettes aujourd'hui.

    Je me sens gêné de mon attitude, je ne devrais pas vous faire subir ça.

    Je lui réponds sans attendre.

    Evan : Vous ne me dérangez pas au contraire, je pensais à vous. J'avais envie de vous réconforter ne vous en faites pas pour ça.

    Je vois les trois petits points qui annoncent qu'elle me répond, puis plus rien. Je décide de lui en envoyer un autre message.

    Reposez-vous bien Vicky, bonne nuit.

    Les trois petits points reviennent suivis d'un petit sms en réponse.

    Vicky : Bonne nuit Evan.

    Je verrouille mon téléphone puis me jette sur mon lit le téléphone toujours en main. J'imagine son visage avec un petit sourire puis je m'endors comme un bébé sans m'en rendre compte.

     

     

     


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  •  Ce matin, je me réveille avec Vicky en tête. Cette fille me hante jour et nuit. Nous passons la majorité de notre temps ensemble depuis notre rencontre. Bon, c'est surtout pour préparer le procès, mais à force d'être ensemble je me suis vraiment attaché à elle et si elle n'avait pas eu 3 ans de séquestration, viol et un bébé mort qui pèse sur son cœur, j'aurais sûrement essayé de la séduire.

    Je ne pensais pas que sont père avait compris qu'elle me plaisait et je ne veux pas que ça le perturbe. Je vais faire un travail propre et sérieux jusqu'au bout et pas juste parce que j'en pince pour Vicky.

    Je me prépare, je bois mon café à moitié à poil pour ne pas faire une tâche inattendue sur ma chemise et là mon téléphone sonne.

    Evan : Maître Evan Martin.
    ... : Bonjour Maître, je suis Maître Nollen de la défense de Mr Lemoine Collin.
    Evan : Bonjour, que puis-je pour vous ?
    Maître Nollen : Je sais qu'il est un peu tard pour une telle demande, mais mon client aimerait s'entretenir avec vous et mademoiselle Landers.
    Evan : Pourquoi je ferais subir une chose pareille à ma cliente ? Vous vous rendez compte de ce que vous lui demandez ?
    Maître Nollen : Croyez-moi je ne veux pas faire plus de mal a votre cliente, mais je vous assure qu'autant vous que mademoiselle Landers devez entendre ce que mon client a à vous dire.
    Evan : Cela en vaut vraiment le coup ?
    Maître Nollen : Oui, faites-moi confiance.
    Evan : Bien, je vais appeler ma cliente et essayer de la convaincre. Je suppose que vous serez avec votre client dans les sous-sols du palais de justice ce matin ?
    Maître Nollen : Oui, je dois le rejoindre à 10h pour nous préparer pour l'audience de 13h. J'espère vous voir ce matin.
    Evan : Très bien je vais voir ce que je peux faire.

    Maître Nollen : Merci on se voit tout à l'heure au revoir.

    Nous coupons notre communication et mon cerveau part au quart de tour. De quoi veut-il nous parler. Je ne suis pas certain que Vicky supporte une confrontation avec lui. Je décide de m'habiller et de lui envoyer un sms pour lui dire que j'arrive chez elle, nous devons parler. Elle me répond immédiatement qu'elle m'attend.

     J'arrive devant chez elle 30 minutes plus tard, elle m'ouvre la porte et m'invite à entrer.

    Vicky : Salut, quelque chose ne va pas ? Nous devions nous rejoindre au palais de justice.
    Evan : Est-ce que votre père est là ?
    Vicky : Non, il a du parti au travail ce matin.
    Evan : On peut l'appeler qu'il entende ce que j'ai à vous dire ? Je pense que vous allez avoir besoin de soutien et de conseil.
    Vicky : Heu ... D'accord.

    Sans tarder, elle prend son téléphone et cherche le nom de son père dans son répertoire pendant ce temps, je me redonne du courage pour lui demander de faire face à cet espère d'enfoiré.

    Une sonnerie, puis deux et Mr Landers répond.

    Romain : Vicky , quelque chose ne va pas chérie ?
    Vicky : Papa, Evan est ici avec moi, il doit nous parler. Tu as quelques minutes à nous accorder ?
    Romain : Oui bien sûr, attendez, je vais m'enfermer dans mon bureau.

    Nous entendons du bruit et attendons sont feu vert pour que je puisse commencer à leur expliquer ma venue chez eux.

    Romain : Je vous écoute.
    Evan : Bonjour Mr Landers. Je vous préviens ma demande va vous paraître dure, mais je pense qu'il faut que nous fassions les choses jusqu'au bout.
    Vicky : ...
    Evan: Ce matin j'ai eu un appel de Maître Nollen l'avocate de Collin. Il demande à nous parler. Il aurait quelques choses d'important. Je n'ai pas eu plus d'information sur le sujet, mais son avocate m'assure que nous devons entendre les déclarations de Collin.
    Vicky, est-ce que vous vous sentez de l'affronter sachant que vous ne serez pas seule avec lui. Je serais là.
    Vicky : Je ne sais pas si j'en suis capable.
    Romain : Chérie, tu as passé le plus dur si Evan pense qu'il est important d'accepter cette rencontre tu dois le faire.
    Vicky : Tu as raison. Tu viens avec moi papa ?
    Romain : Je ne peux pas venir chérie, je dois travailler un peu sur place pour clôturer certains dossiers.
    Vicky : Je comprends ne t'inquiète pas.
    Romain : Tu ne seras pas seule ma puce, Evan t'accompagne.
    Vicky : Oui.
    Romain : Evan, vous vous souvenez de notre conversation d'hier ?
    Evan : Oui.
    Romain : Je vous fait confiance, Prenez soin de ma fille pendant cet entretien avec cette raclure.
    Evan : J vais protéger votre fille Mr Landers.
    Romain : Je suis désolé je dois vous laisser. Occupez-vous bien de ma fille Evan et chérie, je te rejoins au palais de justice pour l'audience de 13h.

     Vicky : D'accord a tout à l'heure.

     Mr Landers raccroche et je me retrouve seul avec Vicky. Je me sens nerveux et pourtant ce n'est pas la première fois que je suis en tête-à-tête avec elle.

     Evan : Allons-voir ce qu'il nous veut.
    Vicky : Bien.

    Je l'invite à me suivre et nous prenons place dans ma voiture. Je la sens nerveuse a l'approche du palais de justice, j'aimerais lui prendre la main pour la rassurer, mais je garde mes distances.

     Evan

    Nous sommes arrivés au palais de justice, Vicky blanchie à vue d'œil.

    Evan : Ca va aller, Vicky, je suis là. Je ne le laisserais plus jamais s'approcher de vous d'accord.
    Vicky : Merci Evan.

    Vicky

    Nous sommes à l'intérieur du palais de justice et mon angoisse est de plus en plus forte. Evan me regarde toutes les deux secondes et je sens qu'il a de la compassion pour moi, il essaye de me rassurer et j'avoue que sa présence me fait du bien, me rassure.

    Evan passe devant moi et frappe à une porte et nous entendons Maître Nollen nous inviter à entrer. La porte s'ouvre et mon regard tombe immédiatement sur Collin. Mon sang se glace, des frissons parcours mon corps tout entier et de voir un petit sourire se dessiner sur son visage me donne la nausée.

    Maître Nollen : Installez-vous.

    Nous prenons place en silence et j'essaie d'éviter le regard de Collin.

    Maître Nollen : Bien, nous avons demandé à vous voir pour une bonne raison. Mon client à des aveux à vous faire, mais en échange, il veut parler à votre cliente.
    Evan : Nous sommes là donc notre part du marché est rempli.
    Collin : Je veux parler avec elle seul à seul.
    Evan : Il en est hors de question. Je reste ici.
    Maître Nollen : Ce n'est pas ce que nous avions convenu Mr Lemoin.
    Collin : Bien, j'aurais essayé. Vicky, regarde-moi au moins. Tu as su le planter ma hache dans le dos alors assume maintenant.
    Vicky : Il n'y a rien que je n'assume pas Collin. Tu as demandé à ce que je sois là, je suis là alors maintenant parle.
    Collin : J'ai toujours aimé quand tu me parles comme ça enfin tu connais les conséquences, mais tu me rends fou quand tu sors des limites.
    Evan : Ca suffit, si nous sommes venus pour qu'il torture une nouvelle fois ma cliente nous partons.
    Collin : C'est bon, je vais vous dire les choses.

    Je le regarde droit dans les yeux avec colère, je vois Evan serrer le poing sous la table. Je veux garder le contrôle face à Collin. Evan a raison, je ne dois plus le craindre.
     

     Collin : Quand nous sommes arrivés au chalet tu te souviens que je t'ai dit que j'avais eu un coup de foudre pour toi quand je t'avais croisé pour la première fois dans ce même centre commercial où je t'ai enlevé ?
    Vicky : Comment veux-tu que j'oublie la pire chose qui me soit arrivé.
    Collin : Enfaite quand je t'ai enlevé je ne t'avais jamais vu en vrai. Je savais qui tu étais parce qu'on m'avait donné une photo de toi.
    Evan : Vous êtes en train de nous avouer que vous avez kidnappé Vicky sous l'ordre de quelqu'un ?
    Collin : Je vous avoue que je ne suis pas seul dans l'histoire et j'avais dit à cette personne que si je tombais elle tomberait avec moi.
    Vicky : Qui ? Dis-moi avec qui tu as comploté ? Et pourquoi.
    Collin : Tes parents Vicky. Tes parents mon payé pour que je te kidnappe et te séquestre. Une fois que tu disparais de la circulation, j'étais autorisé à te garder ou te tuer. Ma vie avec toi était si palpitante que j'ai choisi de te garder comme femme. On voit comment tu me remercies, j'aurais peut-être dû te tuer comme ta fille.

    Je suis hors de moi quand il parle de ma fille, mais je suis aussi sous le choc d'apprendre que mes parents l'ont payé pour me kidnapper et faire de moi ce qu'il veut.

    Vicky : Mon père n'aurait jamais fait une chose pareille, tu mens.
    Collin : Oh ! Pardon, j'aurais dû préciser que je parle de ton père biologique Sébastien Banitier.
    Vicky : Je ne le connais pas, il n'est pas mon père. Mon père s'appelle Romain Landers.
    Evan : Vous nous annoncez donc que Madame Landers et le père biologique de Vicky sont les personnes qui vous on engager pour kidnapper Vicky. Par la suite, vous avez décidé de la garder entant que femme au chalet ?
    Collin : Je confirme et ma demande est de faire tomber Madame Landers et Mr Banitier pour complicité. Je refuse de tomber seul alors que tout ça a été leur idée. J'ai accepté le travail parce que j'ai trouvé l'aventure amusante.

    Je suis sous le choc, je savais que mes relations avec ma mère étaient compliquées, mais de là à me faire enlever et de ne rien en avoir à foutre de ce qui va m'arriverais. Je suis blessé et je savais par Evan que mon père biologique était en prison, je ne voulais pas en savoir plus sur lui.

    Evan discute avec Maître Nollen, Collin et moi restons silencieux. Je suis perdu dans mes pensées avec la claque que je viens de me prendre en plein figure, Evan me sort de ma rêverie et me dit que nous partons. Je me lève et je suis stoppé par Collin qui attrape ma main.

    Evan : Lachez-là tout de suite où j'appelle la sécurité,
    Collin : Alors, c'est lui ?
    Vicky : Lui quoi ?
    Collin : C'est lui qui me remplace ? Il regarde Evan puis moi et je comprends où il veut en venir.
    Vicky : Ca ne te regarde pas Collin . Après tout ça, tu ne me verras plus jamais.
    Collin : Je sais, mais je ne vais jamais oublier les années passées ensemble et je ne suis pas désolé de tout ce que j'ai fait même au sujet de Lise.
    Vicky : Ne prononce plus jamais son nom.

    Je me tourne et passe devant Evan, lui jette un regard noir à Collin et referme la porte derrière nous.

     Nous sortons du palais de justice et je m'arrête net. J'ai besoin de pleurer, de hurler, mais mes émotions ne sortent pas. Je suis paralysé.

    Evan : Vicky, est-ce que tout va bien ?

    Vicky : Non, rien ne va. Comment ma propre mère peut-elle me faire une chose pareille ? Mon géniteur a organisé mon kidnapping avec ma mère, mais pourquoi ? Qu'est-ce que je leur ai fait pour mériter ça Evan ?

    Je suis à la limite de m'écrouler, je le sens. Mes jambes me lâchent et je sens que je tombe, mais Evan me rattrape et me serre fort dans ses bras. Il me regarde avec les mêmes yeux intense qu'hier quand j'ai craqué dans les toilettes. Il passe sa main chaude sur mon visage pâle et humide par mes larmes. Il relève mon visage face au sien et dépose ses lèvres douces, chaudes et sucrées sur les miennes.

    Sur le moment, j'ai eu peur, mais enfaîte, je réalise que j'en avais très envie. Je lui rends son baiser et m'agrippe à lui mes forces me lâche encore plus et il resserre son bras pour me coller tout contre lui. Je suis sur la pointe des pieds et curieusement ce baiser arrête mes larmes et me réconforte.


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  • Quand nous sommes sortis du palais de justice elle s'arrête au milieu du chemin, je me rends bien compte qu'elle subit le contre coup du face-à-face avec Collin est surtout des révélations qu'il nous a faites. Je la vois tremblante et je fais un grand pas pour venir à sa hauteur et au même moment ses jambes lâchent et les larmes commencent à couler.

    Je ne peux plus refouler cette envie de la consoler étant bien plus que son avocat. Je la prends dans les bras pour la soutenir et je passe ma main sur son visage pour effacer les larmes qui envahissent son visage. Nos regards se croisent et deviennent de plus en plus intense. Je m'en fous si les gens nous regardent à cet instant, il n'y a qu'elle est moi. J'ai laissé mes pulsions prendre le dessus et je lui lève le visage et l'embrasse tendrement.

    Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me rende mon baiser et je la sens s'agripper à ma veste. Ce moindre geste me rend encore plus dingue d'elle, je ne pensais pas qu'on pouvait être accro à une personne en si peu de temps et je ne pensais pas que cela prouvé être aussi intense.

    Je relâche mon étreinte et je la regarde dans les yeux. Son visage a repris des couleurs, elles sont toutes rouge.

    Evan : Je suis désolé, j'aurai peut-être pas dû.
    Vicky : Non, je ... J'en avais envie aussi.
    Evan : Je ne t'ai pas fait peur ?
    Vicky : Je suis surprise, j'ai eu un peu peur sur le moment, mais j'ai apprécié ce baiser.
    Evan : Moi aussi et j'aimerais recommencer à l'occasion si tu es d'accord.

    Evan me regarde avec une bouille d'un enfant de 5 ans qui demande encore du gâteau, je ne peux m'empêcher de rigoler et il rigole avec moi. Je repose mes pieds au sol et il me prend par la main.

    Evan : On va manger quelque chose ? Il faut qu'on parle de ce que Collin nous a parlé.

    Vicky : Oui, je ne sais pas comment je vais annoncer ça à mon père.
    Evan : On lui en parlera ensemble tout à l'heure.

    Je lui fais un signe de tête et nous marchons main dans la main direction d'un petit restaurant chic au coin de la rue.

    Nous avons mangé notre repas tranquillement et nous avons parlé de tout et de rien histoire de ne pas gâcher notre repas. Depuis qu'Evan m'a embrassé, il est encore plus attentionné avec moi. Je n'ai pas l'habitude de ça, sauf avec mon père, mais ce n'est pas la même chose.

    Evan : Vicky au sujet des révélations de Collin, il faut que j'annonce ça au juge cette après-midi, Maître Nollen prépare un papier avec les déclarations de Collin signé pour rendre tout ça officielle.

    Ca sera un procès différent de celui de Collin. Il va falloir attaquer ta mère et ton père biologique.

    Vicky : Je sais. Je ne sais pas comment annoncer une telle horreur à mon père.
    Evan : On va lui en parler ensemble, je lui ai envoyé un sms pour lui demander de nous rejoindre ici au plus vite. En parlant de ton père, j'ai les papiers de demande d'adoption sur moi.
    Vicky : Super, je vais pouvoir lui offrir.
    Evan : Je pense que tu vas faire de lui l'homme le plus heureux du monde.

    Nous parlions de comment allons-nous procéder au sujet de ma mère quand on voit une serveuse accompagnée de mon père arrive à notre table.

     

    Romain : Alors, racontez-moi ce qui se passe. Je suppose que le rendez-vous avec Collin doit être le sujet de notre rendez-vous.
    Evan : Mr Landers ...
    Vicky : Evan, je vais lui dire.
    Evan : D'accord.
    Romain : Oula, vous me faites peur là.
    Vicky : Papa, Collin a demandé à nous voir parce qu'il devait me dire la vérité sur la nature de mon enlèvement.
    Romain : Comment ça ? Ce n'était pas ce qu'il appelle un coup de foudre et une obsession pour toi au premier regard ?
    Vicky : En réalité il ne m'a jamais vu avant le jour de mon enlèvement. Il m'avait vu uniquement en photo.
    Romain : Qui ? Qui a fait ça ?
    Vicky : Sébastien Lemoine et ...
    Romain : C'est qui lui ? Et qui est complice avec eux ? Dit-il un peu sèchement et noir de rage.

    Evan me voit hésiter par peur de sa réaction alors il me prend la main sous la table et prend la suite.

    Evan : Votre femme Mr Landers.
    Romain : Ma femme !
    Evan : Votre femme et le père biologique de Vicky on engageait Collin pour kidnapper votre fille. C'était la seule chose qu'ils ont demandée. Une fois Vicky entre les mains de Collin, il avait carte blanche sur le destin de votre fille. Où il mettait fin à ses jours où il l'a gardée comme femme où je dirais plus comme une esclave en tout rapport.

    Mon père ne pouvait plus en entendre plus il se lève et quitte le restaurant sans dire le moindre mot.

    Je me lève et m'apprête à le rejoindre, mais je me tourne face à Evan.

    Evan : Vas y je vais payer la note je vous rejoins dehors.
    Vicky : Merci Evan.
     

    Je sors à toute vitesse pour le rejoindre et je le vois faire les 100 pas.

    Vicky : Papa !
    Romain : Je vais les tuer.
    Vicky : Papa s'il te plaît calme toi.
    Romain : Tu n'es pas en sécurité à la maison Vicky.
    Vicky : Ou veux-tu que j'aille ?
    Evan : Je peux vous accueillir chez moi si vous voulez.
    Romain : Je dois régler quelques petites choses, je ne pourrais pas venir chez vous.
    Vicky : Papa s'il te plaît ne reste pas seul avec elle.
    Romain : Elle ne rentre presque plus à la maison et il est hors de question de la laisser gagner Vicky. Toi par contre tu dois être en sécurité, Evan prenez Vicky chez vous.
    Evan : Si elle accepte.
    Vicky : Mais ...
    Romain : Chérie je te promets de ne rien faire de mal, mais je veux que tu sois en sécurité. J'ai cru te perdre une fois, je ne veux pas te perdre une 2e fois, je ne survivrais pas.

    Je prends mon père dans mes bras et le serre fort.

    Vicky : Je vais devoir aller chercher des affaires.
    Evan : Après l'audience on ira chercher tes affaires.
    Romain : Merci Evan, je te fais confiance.

    Je suis surprise d'entendre mon père parler aussi familièrement à Evan, mais je suis plutôt contente.

    Vicky : Papa.
    Romain : Oui chérie ?
    Vicky : J'ai quelque chose à te donner si tu veux bien.

    Je lui donne l'enveloppe qu'Evan m'a donnée avec les papiers d'adoption. Il ouvre et commence à lire les documents. Les larmes commencent à faire briller ses yeux et me regardent avec beaucoup d'amour. Il me prend dans ses bras et me dit qu'il est heureux que je lui demande de devenir mon père aux yeux de la loi. Nous pleurons tous les deux dans les bras l'un de l'autre.

    Evan : Je ne veux pas arrêter un moment aussi  mignon, mais nous allons être en retard pour l'audience.

    Nous nous regardons avec un petit sourire, les papiers nous ont redonné un peu le sourire après une révélation aussi inattendue. Nous voilà parties tous les trois pour un nouvel affrontement.


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  • L'audience du jour commence et Evan fait une demande au juge de pouvoir faire une annonce concernant l'affaire. Le juge donne son accord et Evan se lève et se tient debout devant le juge.

    Evan : Mr le Juge, ce matin, j'ai eu un appel de Maître Nollen me demandant de venir avec ma cliente pour un entretien avec Mr Lemoine Collin ici présent. Elle m'a assuré que ce qu'il avait à me dire était important. En effet, les révélations de Mr Lemoine changent la tournure de notre affaire.

    Le Juge : De quoi s'agit-il ?

    Evan : Mr Lemoin nous a révélé qu'il a été payé par Madame Landers et Mr Banitier parents biologique de Vicky Landers ici présente pour le kidnapping de leur propre enfant. Mr Lemoin n'avait jamais vu ma cliente avant le jour même du kidnapping du moins pas en vrai. Il savait qui était la cible avec une photo fournie par Madame Landers. Nous demandons avec les preuves que je vais vous fournir tout de suite suivis de la déclaration de Mr Lemoine de faire arrêter Madame Landers. En ce qui concerne Mr Banitier il est déjà en prison pour braquage à main armée depuis 2011 donc lui faire parvenir qu'il est impliquait et trainer en justice pour la complicité et l'organisation du kidnapping de sa fille biologique Victoria Landers.

    Evan avait terminé sont annoncés et de formuler sa demande auprès du juge, mais celui-ci ne dit rien et examine les documents fournis par Evan.

    Le juge : Après avoir examiné vos documents, je vous que vous avez fait un test de paternité pour confirmer que Mr Sébastien Lemoine est le père biologique de mademoiselle Victoria Landers je demande aux forces de l'ordre de rédiger l'arrestation pour kidnapping et complicité à l'égard de sa fille Victoria Landers. En ce qui concerne Madame Landers, je demande aussi aux forces de l'ordre d'organiser l'arrestation de celle-ci pour kidnapping et complicité à l'égard de sa fille Victoria Landers.

    Si nous sommes d'accord sur ce point je demande à ce que l'audience concernant Collin Lemoine reprenne.

    Evan : Merci votre honneur.

    Evan reprend sa place à mes côtés et l'audience reprend. La journée me paraît longue et en même temps tellement rapide, l'audience se termine pour aujourd'hui. Demain sera la dernière ligne droit concernant Collin. Demain, le sujet de Lise sera étalé et je ne sais pas si je vais pouvoir supporter qu'on parle d'elle, j'ai vraiment du mal a abordé le sujet. Nous quittons le palais de justice et nous nous dirigeons chez moi.

    Tout juste arriver à la maison nous montons dans ma chambre pour préparer mes affaires. Je sors mon sac de sport du lycée et commence à plier du linge et le glisser dedans. J'entends Evan et mon père discutait, mais je ne comprends pas ce qu'ils disent. Je ne préoccupe pas plus de leur conversation et je continue ma valise sous les yeux des garçons.

    Je suis prête, Evan prend mon sac et nous commençons à descendre au salon.

     

    Vicky : Papa tu es sûr de ne pas vouloir venir.
    Romain : Ne t'en fais pas chérie, je suis grand elle ne me fera rien. Partez maintenant, je sais qu'Evan va prendre soin de toi. Et ne va pas trop loin avec ma fille mon garçon.
    Vicky : Papa, de quoi tu parles.
    Romain : Je sais tout chérie, moi aussi je suis tombé amoureux, Dit-il doucement au creux de mon oreille.

    Mon visage devient rouge, je ne sais plus ou me mettre. Comment il peut savoir une chose pareille alors que moi-même, je ne sais pas ce qu'il se passe dans ma tête et dans mon cœur au sujet d'Evan. Je lui fais un gros câlin et lui dit au revoir puis nous quittons la maison pour rejoindre l'appartement d'Evan.

    Nous venons tout juste d'arriver à l'appartement luxueux d'Evan. Je ne m'attendais pas à ça, je suis surprise, mais j'aime beaucoup.

    Evan : désoler mon appartement n'est pas nettoyé. Je n'avais pas prévu que j'allais avoir du monde à la maison.

    Je regarde l'appartement et je comprends qu'il parle de la tonne de papier sur sa table a mangé et je me dis que franchement l'appartement pourrait être pire que ça.

    Evan : Qu'est-ce qui vous fait rire ?
    Vicky : Après notre baiser de ce matin tu me dis encore '' vous '' ?
    Evan : Désoler, une vieille habitude. Ca fait plusieurs mois que je te dis vous alors je vais devoir m'adapter.
    Vicky : Je suis sûr que ça va aller, Dis-je avec un petit rire.

    Il me fait faire le tour de l'appartement me montrant où j'allais dormir. Il veut me laisser sa chambre pour un meilleur confort, mais je ne veux pas m'imposer et je demande à prendre la chambre d'amis. Evan refuse et change les draps, ouvre les fenêtres pour que son odeur parte et me propose de prendre une douche pour me détendre avant de manger. Je lui propose de faire le repas, mais il a déjà commandé alors je profite pour prendre une bonne douche.

    Curieusement, je ne me sens pas apeuré, j'ai envie d'être ici avec lui. Je m'inquiète tout de même pour mon père alors je lui envoie un petit sms et il me répond immédiatement. Ce soir, il dort chez un ami.

    Evan m'appelle, le repas est livré, il m'attend pour manger.

     

    Je rejoins la table, je vois qu'Evan a pris une douche, il a encore des perles d'eau dans les cheveux. Ça le rend vraiment sexy et cette pensée me fait rougir.

    Evan : Ca ne va pas ? Tu es toute rouge.
    Vicky : J'ai juste un peu chaud.
    Evan : Tu veux que j'ouvre la fenêtre ?
    Vicky : Non ne t'inquiète pas.

    Nous nous servons et commençons à discuter d'autre chose que de moi. Je lui demande des choses sur lui pour apprendre à le connaître, mais mon coup de chaud ne passe pas. De le voir comme ça me donne vraiment des sensations que je ne connais pas et je comprends à quoi ressemble une envie d'être proche de quelqu'un.

    Je me concentre sur ce qu'il me raconte et j'aime apprendre des choses à son sujet. Je sais que son père est mort assassiner suite à une affaire un peu trop louche. Je suis vraiment désolé pour lui en plus de ça sa relation avec sa mère et son beau-père qui était son oncle est compliqué. Au final, il est lui aussi torturé. Comme quoi, nous vivons chacun avec notre part de souffrance.

    Après le repas, j'insiste pour l'aider a nettoyé et nous jouons comme des enfants à se donner des petits coups de hanche et quelques éclaboussures d'eau qui passe de l'un à l'autre. Je ne me suis pas senti aussi bien depuis des lustres. À vrai dire, je ne crois pas avoir été aussi bien avec quelqu'un dans ma vie.

    À force de faire les idiots avec l'eau, le sol est trempé et dans un geste d'esquive d'une attaque venant d'Evan, je glisse et m'écrase contre sont torse et nous tombons a même le sol. Un éclat de rire sort de nos bouches.

     

     

    Nos rires raisonnent dans le grand appartement vide et nous nous regardons dans les yeux toujours allongés sur le sol.

    Mes yeux plongés dans les siens, je ressens le désir. Je le veux, j'en suis sûr même si j'ai peur. Je n'ai connu que Collin et je n'en garde pas un bon souvenir. Il n'ose pas s'approcher de moi alors je prends mon courage à deux mains et je me fais glisser le long de son corps pour essayer d'atteindre ses lèvres.

    Il se relève et me tend sa main pour m'aider pour me relever aussi, je n'ai pas eu le temps de lui donner un baiser alors quand je me relève, je me colle contre son corps bouillant et je l'embrasse, il me rend mon baiser, je passe ma main sur son torse puis sous son t-shirt. Je sens son cœur battre de plus en plus vite et la chaleur de son corps grimpe ce qui me donne chaud.

    Evan : Vicky !
    Vicky : Quoi ?
    Evan : On ne devrait pas faire ça.
    Vicky : Mais j'en ai envie.
    Evan : Je ne voudrais pas que tu aies peur de moi.
    Vicky : Je n'ai pas peur de toi.
    Evan : Si tu continus, je ne répondrais plus de moi. J'ai très envie de toi depuis des semaines déjà.
    Vicky : Je ne te cache pas que j'ai peur, mais pas de toi. Je n'ai jamais ressenti le désir et toi, je te désire.

    Il s'éloigne de moi cette fois me laissant seule avec mon désir. Je me dis que je suis sûrement allé trop loin que je ne sais pas y faire. Après tout, je connais que l'obligation et la soumission. Je ne connais absolument rien à la vraie vie. Je suis déçu, mais comprends son choix alors je me résigne. C'est peut-être plus sage comme ça je ne veux pas tout gâcher entre nous. 


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  • Quand Vicky me fait des avances, j'ai vraiment du mal à contrôler mes pulsions ! Elle me plaît et elle ne se rend pas compte de la torture pour me battre contre mon envie de lui arracher tous les vêtements qu'elle porte.

    Quand je lui dis qu'il est peut-être plus sage de ne rien faire après tout nous nous sommes embrassé pour la première fois seulement ce matin, j'ai vu la déception sur son visage. Je n'ai pas envie qu'elle pense que je profite de la situation et que je l'ai invité à habiter quelque temps chez moi pour seule raison de la mettre dans mon lit.

    Je me relève et l'aide à se relever et je me bats contre mon mini moi pour ne pas sauter sur Vicky, mais je peux assurer que ma tête est à la limite de me quitter pour laisser place à mes désirs. Je sens sa peau chaude comme de la braise et là, c'était l'excitation de trop.

    J'avais encore sa main dans la mienne et je perds le contrôle. Je me dis que je ne devrais pas qu'elle est une femme détruite de l'intérieur, mais je viens de décider que j'allais l'aider à se reconstruire a tout point de vue. Et je vais lui montrer ce soir qu'elle est une femme qui mérite que quelqu'un prenne soin d'elle comme elle le mérite et si elle accepte, je prendrais ce rôle au sérieux.

    Je l'embrasse à pleine bouche, je cherche sa langue et elle me laisse prendre les devants. Elle enlève mon t-shirt et le jette au sol. Elle passe ses mains chaudes sur mon torse, je frissonne et ça m'excite a un point où j'ai peur que mon mini-moi explose avec toute cette tension entre nous.

    Evan tremble sous mes caresses, je passe mes ongles délicatement sur son torse, son dos. Je glisse mes mains dans son jogging pour toucher ses fesses et bordel de merde qu'est-ce qu'elles sont musclées. Je continue de parcourir son corps quand je glisse une main sur sa partie la plus sensible qui est dur comme de la pierre et curieusement cela me donne un effet, mon corps s'embrase, j'enfonce légèrement mes ongles dans son dos et à ce moment-là, je sens qu'Evan perd tout contrôle. Il me soulève pour me poser délicatement sur son lit et me regarde tendrement.

    Evan : Vicky, si tu veux, j'arrête là.
    Vicky : Ca ne va pas ou quoi, tu as vu dans quel état on est tous les deux. J'ai vraiment envie Evan, je suis attiré par toi depuis le premier jour où nous nous sommes vus.
    Evan : Je ne pensais pas, moi aussi, je suis attiré par toi et c'est encore plus dur de résister depuis quelques jours, c'est ton père qui m'a fait réaliser que je voulais être la personne qui t'aide à te reconstruire et qui te protège.

    Je le regarde tendrement, je l'attire contre moi et l'embrasse d'une telle façon qui embrase de nouveau nos deux corps. Cette fois plus de blabla, je veux qu'on passe le cap. Il passe sa bouche le long de mon corps quand il arrive à mes tétons des flashes me revienne, mais j'essaie de les refouler.

    Evan : Ca ne va pas ?
    Vicky : Si tout va bien ne t'arrêter pas.

    Malgré ma réponse, il revient à ma bouche puis glisse sa langue jusqu'à mon oreille.

    Evan : Je te promet de te faire oublier tout ce qu'il t'a fait. Chaque partie de ton corps finira par l'oublier et se souviendra que de moi. Je compte bien m'imprégner dans tout ton être.

    Je vois qu'elle se crispe quand j'approche certaine partie de son corps alors je lui déclare mes intentions. Mon souffle dans son coup la fait frissonner alors je décide d'être encore plus doux. Je glisse mes doigts sur son corps avec douceur, elle frissonne et ses tétons pointent dans ma direction. Je les embrasse et passe ma langue doucement elle se crispe et j'entends sa respiration devenir plus fort. Avec une main, je caresse son autre sein et je continue de la rassurer.

    Quand je la sens prête pour aller plus loin, je glisse ma main au niveau de son entre-jambe délicatement, je la caresse et je ne cesse de jouer avec le haut de son corps. Tout juste ma main sur sa partie la plus chaude elle courbe son corps bordel ce qu'elle m'excite. Je décide de passer à la vitesse supérieure, j'ai envie de lui faire du bien et de lui faire oublier.

    Commençant mes massages érotiques elle commence à me faire confiance et écarte un peu plus les cuisses pour laisser place au plaisir. Elle finit par avoir un orgasme et je ne compte pas l'a laisser tranquille elle va apprécier jusqu'à ne plus en pouvoir. Elle finit pas fermer ses cuisses sur ma main tremblante et transpirante elle empoigne ma partie aussi dure que du fer et commence à me rendre fou.

    Evan : Tu n'es pas obligé.
    Vicky : J'en ai envie.

    Elle continue de jouer avec moi tout en serrer sa poigne s'en est trop pour moi.

     

    Je la plaque contre le lit, je me dégage pour attraper une capote puis je reviens vers elle.

    Evan : Tu peux encore me repousser même si j'espère que tu ne me laisses pas comme ça. Dis-je avec un petit sourire taquin.
    Vicky : Je ne te repousserais pas.

    Vicky

    Je ne veux pas qu'il s'arrête, j'ai peur, mais j'en ai très envie. À chaque fois qu'il fait quelques choses, je ne cesse d'avoir de mauvais souvenirs. Il passe au-dessus de moi, je me crispe quand il me pénètre, mais c'est uniquement par peur. Je lui mort l'épaule sur le moment et plante mes griffes dans le dos. Il commence doucement et son odeur, sa douceur au fur et à mesure me détend et quand il sent que je me sens en sécurité avec lui, il intensifie la cadence.

    Au bout d'un moment, je commence à ressentir quelque chose que je ne connais pas. Mon cœur s'emballe, ma respiration se fait courte et un frisson s'empare de mon corps, un son de plaisir sort de ma bouche. Je n'arrive pas à le contrôler et Evan joint son orgasme au mien.

    Nous finissons totalement épuisé sur le lit son bras sous ma tête, il me sers contre lui.
    Evan : Est-ce que ça va ?
    Vicky : Oui. C'était ... Différent.
    Evan : ...
    Vicky : En bien rassure toi. J'ai vraiment aimé, j'ai ressenti des choses que je ne connaissais pas.
    Evan : Je te promet que tant que tu voudras de moi je vais tout faire pour que tu oublies au mieux. Je sais que ça fait partie de ta vie et que tu n'oublieras jamais cette histoire, mais je veux te créer de nouveaux souvenir.
    Vicky : Evan.
    Evan : Oui ?
    Vicky : Tu crois pas que nous sommes allés vite ? Je veux dire ce matin, on s'embrasse et ce soir, on couche ensemble.
    Evan : Tu regrette ?
    Vicky : Non, sauf si tu me jettes demain matin.
    Evan : Après le petit-déjeuner peut-être.

    Je lui mets un coup sur la cuisse, il éclate de rire et moi aussi à cet instant, je me sens tellement bien et légère. Je me laisse emporter par cet instant apaisant et je m'endors s'en m'en rendre compte.

    EvanElle est couchée sur le côté mon bras sous sa tête. Après nos câlins nous étions restés au-dessus des draps, mais maintenant je vois sa peau frissonner alors je nous couvre. Je l'observe pendant son sommeil me demandant si elle va supporter la journée de demain. Je la serre contre moi et je m'endors bercer par son parfum et cette soirée qui était juste parfaite.


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  • Je commence à me réveiller, mes yeux ne sont pas encore ouverts que le visage de Vicky m'apparaît. Je repense à notre soirée ce qui me donne un nouveau coup de sang. Je me tourne pour câliner cette beauté couchée à côté de moi, mais personne. J'ouvre mes yeux et cherche des yeux la femme qui était dans mon lit, mais elle n'est pas là. J'enfile mes fringues et me dépêche de sortie de la chambre. Je commence à me réprimander moi-même, je n'aurai pas dû lui sauter dessus hier soir, je le savais pourtant. J'ouvre la porte et une bonne odeur de pancake me fouette le visage. Je me dirige vers la cuisine et quand je vois Vicky avec une chemise en train de préparer le petit-déjeuner, je soupire pour évacuer la peur que je viens de ressentir.

    Ce matin, je me suis réveillé tôt comme à mon habitude depuis le chalet. J'ai passé quelques minutes a observer Evan dormir et je me suis demandé pourquoi il m'a choisi moi alors que je suis une plaie ambulante ? Il doit vraiment être dingue pour s'attacher à moi. Je ne savais pas quoi faire alors je me suis levé et j'ai voulu préparer le petit-déjeuner.

    J'étais totalement prise dans mes cuissons que je n'ai pas entendues la porte de la chambre s'ouvrir. Je vois Evan avec un visage qui passe de l'inquiétude au soulagement puis il lâche un soupir.

    Vicky : Salut.
    Evan : Salut.

    Il s'approche de moi et me serre dans ses bras, puis il me regarde dans les yeux.

    Evan : Est-ce que je peux t'embrasser ?
    Vicky : Je crois que ça peu se faire.

    Il m'embrasse tendrement pour me dire bonjour puis regarde les pancakes qui se trouvent sur le comptoir.

    Vicky : Ca va ?
    Evan : J'ai cru que tu étais partie.
    Vicky : Pourquoi je serais partie ?

    Il me regarde encore droit dans les yeux avec des yeux tristes.

    Vicky : Je ne regrette pas nos choix d'hier d'accord. Donc, je ne partirais pas.
    Evan : Alors, ça me va.
    Vicky : Bien, on prend le petit-déjeuner ? Je meurs de faim.

     

    Nous nous sommes installé et avons discuté d'hier soir, je crois qu'il a besoin d'être sûr que je ne lui en veuille pas d'avoir franchi le pas avec moi. Je peux comprendre sa peur, mais j'en avais très envie aussi. Oui, je ne vais pas mentir que je n'ai pas peur et qu'à chaque fois des souvenirs sont remontés, mais je refoule du moins, j'essaie. En réalité, cette nuit, j'ai fait que des cauchemars, je voyais Collin le premier soir et puis toutes les autres nuits où il m'a maltraité, mais je ne veux pas inquiéter Evan. C'est mieux comme ça.

    Le petit-déjeuner terminé, il commence à me taquiner comme un ados de 15 ans, je rigole et apprécie ce moment avec lui. À chaque fois que je passe du temps seul a seule avec Evan, il fait en sorte que je me sente bien a moins que ça soit un enfant en réalité. Je ne peux m'empêcher de sourire à cette pensée. Je dois avouer que de retomber à mes 15 ans à faire l'andouille me fait du bien. Le téléphone d'Evan se met à sonner nous nous calmons et il décoche.

    Evan : Maître Martin.
    ... : ...
    Evan : Quand ?
    ... : ...
    Evan : Où est-il ?
    ... :...
    Evan : Merci de m'avoir prévenu, nous nous y rendons au plus vite.
    ... : ...
    Evan : Au revoir.

    Je le regarde, son visage blanchit, est, laisse, place a de l'inquiétude.

    Vicky : Qu'est-ce qu'il se passe ? Tu me fais peur.
    Evan : Vicky, ton père, a été agressée hier soir.
    Vicky : Papa, je savais qu'il devait venir avec nous.

    Je commence à faire les 100 pas, inquiète les larmes aux yeux, je ne sais pas quoi faire, je ne veux pas perdre mon père, il me reste que lui.

    Evan : Va prendre ta douche, je range, je me prépare et on va à l'hôpital le voir d'accord.
    Vicky : Oui.

    Je fonce dans la salle de bain, je prends ma douche et lâche quelques larmes.

     

    Nous arrivons à l'hôpital, Evan demande la chambre de mon père et sur le moment, ils refusent de nous renseigner, mais il a fini par se présenter comme son avocat. Nous sommes finalement dirigés à sa chambre et quand je le vois recouvert de bleu sur le visage, mes larmes s'empare encore une fois de mes yeux.

    Romain : Vicky, qu'est-ce que vous faites là ?
    Vicky : Je t'avais dit de ne pas rester à la maison et de venir dormir chez Evan avec moi.
    Romain : Chérie, je devais voir ta mère. Ne me reproche pas de t'aimer d'accord.
    Vicky : Mais, tu as vu dans quel état tu es !
    Romain : Ce n'est pas grand-chose. Ton vieux père a eu des bagarres bien plus dramatique que ça dans sa jeunesse.

    Cet idiot arrive encore à me faire rire dans un moment pareil. Au final, il a des côtes casser et juste quelques bleu au visage, mais une question me trotte.

    Vicky : Tu as vu maman ?
    Romain : Oui, mais elle a apparemment des hommes qui sont capables de casser la gueule aux gens sur un ordre de claquement de doigts, C'est dingue non ? Cette image correspond totalement à ta mère.
    Evan : Mr Landers, savez-vous où elle se trouve ? Nous devons l'arrêter.
    Romain : La bonne nouvelle après qu'ils m'ont cassé la gueule c'est que j'avais appelé les flics quand je l'ai trouvé. Bon, ils sont arrivés après que je me sois fait massacrer, mais le principal, c'est qu'elle est derrière enfermée aujourd'hui.
    Evan : Bien joué Mr.
    Romain : Merci mon garçon.
    Vicky : Evan, ne le félicite pas enfin. Il a été complètement inconscient.

    Les deux garçons me regardent et éclatent de rire. Je ne vois pas du tout ce qu'il y a de drôle vraiment, mais bon, je suis soulagé que mon père n'ait rien de grave. Nous restons un moment avec mon père, nous mettons en place la dernière journée d'audience face a Collin. Malheureusement, papa ne sera pas présent aujourd'hui, les médecins veulent faire encore quelques examens.

    Mon père commençait à fatiguer alors nous l'avons laissé tranquille. Papa à dit quelques mots à Evan en privé pendant que je laissais mon numéro de téléphone à l'infirmière pour qu'elle puisse me joindre quand on pourra venir chercher mon père. Evan finis par me rejoindre et nous allons manger avant le début de l'audience prévue a 13 h 00. La ligne droite concernant Collin et j'en suis ravie.

    13h, nous sommes installé à notre place et la journée commence. Evan et Maître Nollen s'envoient des piques à chaque occasion. Il est tellement sexy quand il travaille. Puis vient le moment où je suis appelé à témoigner. J'ai dû raconter mon histoire avec mes propres mots, ce que j'ai subi, ce que j'ai ressentie, comment j'ai vécu tout ça et vient le sujet de ma fille. Le moment le plus dur à mes yeux, je souffre plus de la perte de ma fille, je préfère que les choses me touchent moi et pas elle, mais malheureusement, elle n'est plus là.

    La fin de journée est enfin là et vient le moment des conclusions des deux parties. Bien entendu, Maître Nollen joue la carte de mes parents qui ont engagé Collin pour me kidnapper, mais ça ne pardonne pas ce qu'il m'a fait subir et le meurtre de ma fille. Puis vient le moment d'Evan, il se lève ajuste sa veste comme dans les films et prend la parole.


    Evan

    Mr le juge et mesdames et messieurs les jurés. Pendant nos trois jours à vous exposer tout ce que ma cliente a subi durant les 3 dernières années. Mais je voulais absolument souligner son état d'esprit. Ma cliente, une fois rentrée chez elle après cette période sombre dans une cabane perdue au fond d'une forêt sordide, était apeurée, cauchemars et crise d'angoisse à répétition elle ne retrouvera jamais une vie normale et surtout elle ne retrouvera jamais sa jeunesse perdue et son innocence. Jamais on ne pourra lui faire oublier les coups et les blessures que Mr Lemoine lui a infligé durant une longue période et personne ne pourra soigner son cœur meurtri à la mort de Lize Landers. Cette petite fille, qui n'a jamais demandé à venir au monde, a eu que quelques semaines de vie, vie qui a été arrachée de ce petit corps avec un sang-froid inacceptable. Je sais que je n'ai pas besoin de défendre la cause de ma cliente, car Mr Lemoine a avoué et les preuves ne peuvent être ignorées, mais je trouve qu'il est normal de faire reconnaître toute cette souffrance Victoria Landers mérite la reconnaissance. C'est pourquoi aujourd'hui, je demande à ce que Mr Lemoine soit puni de la peine maximale. Et je vous demande à vous Mr le juge je vous en prie, donner la chance à cette petite fille partie trop tôt d'être reconnue et avoir un enterrement digne de ce nom.

     

     

     


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