• Une fois l'audience terminée, Evan et moi sommes retournés à la voiture pour rejoindre mon père à l'hôpital. Je suis impatiente de le retrouver et de lui raconter cette dernière journée d'audience en rapport avec Collin.

    Pendant la route, je regarde le paysage et je me dis que la vie est courte. En un claquement de doigt la vie de quelqu'un peu s'arrêter, le monde cesse de tourner et on entre dans un cercle vicieux remplie de peine et de souffrance. Je pense que j'ai eu ma part de malheur et j'espère qu'à partir de maintenant le soleil va entrer dans ma vie.

    Je sens le regard d'Evan passe de la route à moi, inquiet de me voir perdu dans mes pensées.

    Evan : Ca va ?
    Vicky : Oui, je me disais juste que la vie est courte et qu'en un instant tout peut s'arrêter. Je veux profiter de la vie maintenant, j'ai perdu déjà 3 ans.
    Evan : Tu as raison, la vie est beaucoup trop courte.

    Je sens une pointe de tristesse dans ses quelques mots, je ne veux pas le questionner pour le moment. Nous arrivons à l'hôpital, il se gare et nous sortons de la voiture. Côte à côte, il me prend la main et nous avançons ensemble.

    Romain : Salut les enfants, Dit-il avec de grands yeux rond.
    Vicky : Qu'est-ce qu'il y a ?

    Je ne comprends pas pourquoi il nous regarde comme ça jusqu'à ce que je vois son regard sur ma main enlacer dans celle d'Evan. Par réflexe, je récupère ma main et mon père éclate de rire.

    Vicky : Pourquoi tu rigoles ?
    Romain : Parce que je savais déjà que quelque chose c'était passé entre vous.
    Vicky : Ce n'est pas ce que tu crois on ...
    Romain : Chérie, je suis content que tu sois avec quelqu'un avec qui tu te sens en confiance.
    Vicky : Merci papa.
    Romain : Par contre, fait pleuré ma fille est tu vas apprendre à me connaître.
    Evan : Promis je ne la ferai pas pleurer Mr Landers.
    Romain : Appel moi Romain, tu sors avec ma fille après tout. Bon racontez-moi comment s'est passé l'audience aujourd'hui.
    Vicky : C'était dur d'entendre les choses au sujet de Lize, mais tu aurais vu Evan sur sa plaidoirie.
    Evan : J'ai fait que mon travail.
    Romain : Je n'en doute pas. Vous avez eu des nouvelles par rapport à ta mère ?
    Vicky : Moi non.
    Evan : Moi non plus. Le plus important pour le moment, c'est le verdict.
    Romain : On l'aura quand 

    Evan : Ca va dépendre des jurés.
    Vicky : Tu sors quand de l'hôpital ?
    Romain : Je sortirai demain. Ils veulent me garder en observation cette nuit. Tu passes la nuit chez Evan ce soir d'accord.
    Evan : Il est hors de question qu'elle reste seule chez vous.
    Vicky : Oui papa ne t'inquiète pas.


    Romain : Evan, j'ai signé les papiers d'adoption. Si Vicky est toujours d'accord, on peut finaliser les papiers.
    Vicky : Bien sûr que je veux. Tu es ma seule famille papa.
    Infirmière : Mr Landers.
    Romain : Oui.
    Infirmière : Je dois vous emmener passer une radio des poumons. Vous êtes prêt ?
    Romain : Oui, je dis juste au revoir à ma fille.
    Infirmière : Je reviens dans 5 minutes.
    Romain : Merci.

    L'infirmière quitte la chambre nous laissant de nouveau tous les 3. Pourquoi doit-il passer une radio des poumons.

    Vicky : Papa, pourquoi tu dois passer une radio des poumons.
    Romain : Ce n'est rien.
    Vicky : Papa.
    Romain : J'ai une côte cassée et ils veulent juste vérifier que ça n'a pas perforé mon poumon. J'ai un peu de difficultés à respirer.
    Vicky : Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
    Romain : Parce qu'il n'y a rien de grave je te promets. Je vais devoir y aller chérie. Allez-vous détendre maintenant.
    Evan : Tenez nous au courant Mr Landers.

    Romain fait les gros yeux à Evan puis embrasse mon front pour me dire au revoir. Nous quittons la chambre et je vois l'infirmière emmener mon père. Je suis rassuré ici au moins il est en sécurité. 

    Nous sommes sortis de l'hôpital, je sens que Vicky est préoccupée. Il est 18h30 et j'ai une petite idée qui vient de me venir en tête.

    Evan : Vicky.
    Vicky : Oui ?
    Evan : Est-ce que tu as faim 
    Vicky : Oui, je commence à avoir faim.
    Evan : Je te propose un truc.
    Vicky : Quoi donc ?
    Evan : Nous avons besoin de nous détendre alors j'aimerais t'inviter à un vrai rencard. Est-ce que tu veux sortir avec moi ce soir ? Pas d'avocat, pas de cliente juste Victoria et Evan qui sorte.
    Vicky : D'accord oui. Mais j'aimerais me changer avant et prendre une douche.
    Evan : Moi aussi, j'ai envie de sortir de mon costume. Alors, on rentre, on se prépare et je t'emmène manger dehors.

    Elle me regarde avec un magnifique sourire et me fait un signe de tête pour me dire qu'elle est d'accord alors je la prends par la main et nous parton pour mon appartement.

    Evan : Voilà, une serviette propre.
    Vicky : Merci.

    Evan me regarde avec des yeux torride, je m'approche de lui et dépose un baiser sur sa bouche. Un baiser, puis un autre, une caresse et l'envie de continuer nous empare. Après quelques minutes d'échange intense, nos respirations deviennent saccadées et il me regarde avec des yeux de braise.

    Evan : Si tu veux on peut prendre notre douche ensemble.

    J'ai eu un geste brusque où je me suis éloigné de lui. La peur m'a envahie et je me suis tétanisé. J'étais comme au chalet prête à subir sans réagir, c'était mon châtiment, le regard d'Evan a changé, il s'en veut et ne cherche pas à me brusquer.

    Evan : Désoler j'ai dit quelque chose qui ne fallait pas. Je suis trop con, je n'ai pas réfléchi.

    Il s'en veut et me tourne le dos prêt à sortir de la salle de bain. Je m'en veux d'avoir réagi comme ça. Il n'est pas Collin, pourquoi j'ai pris peur. Je m'approche de lui et l'enlace avec mes petits bras.

    Vicky : Tu n'as rien fait de mal. Je suis désolé d'avoir réagi comme ça.
    Evan : Je sais ce que tu as subi et je n'aurais pas dû te faire une proposition pareille alors que c'était la base de tes calvaires.
    Vicky : Il va me falloir du temps pour oublier où du moins ne plus avoir peur. Je n'ai pas peur de toi, Evan, mais de mes souvenirs.
    Evan : Je sais, je serais patient et je vais t'aider à ne plus associer Collin à ton quotidien.
    Vicky : Merci d'être là pour moi Evan.

    Il se tourne pour de nouveaux, me fait face et m'embrasse. La passion revient entre nous deux, je ne veux pas qu'on reste sur un malentendu.

     

    Evan : Va prendre une douche ma douce sinon on va être en retard pour notre rencard. Tu ne poserais quand même pas un lapin.
    Vicky : Jamais de la vie,

    Il m'embrasse une dernière fois et préfère arrêter là pour le moment. Je vois et ressens qu'il veut être le plus doux et le plus patient possible, mais je sais que ce n'est pas facile de contrôler nos pulsions.

     


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  • Pendant qu'Evan prenait sa douche, j'ai fouillé dans mes affaires pour voir ce que j'avais à me mettre pour un premier rencard. J'ai envie de me faire jolie pour lui.

    Nous voilà prêt et Evan me regarde avec des yeux enflammer, je sais que je lui plaît alors je suis contente. Nous quittons son appartement et prenons la direction d'un restaurant juste magnifique.

    Vicky : Il doit être hors de prix, on ne peut pas venir manger ici.
    Evan : Je ne te demande pas ton avis, je t'invite ne te préoccupe pas du reste. Je veux que tu profites.

    Nous entrons et nous nous installons, la bonne odeur et le décor est vraiment magnifique et agréable. Jamais je n'aurai imaginé manger dans un tel restaurant un jour, Evan tire ma chaise, il sort le grand jeu. Nous commandons et commençons à discuter.

    Nous parlons de tout et de rien, mais j'ai envie d'en apprendre un peu plus sur lui.

    Vicky : Je peux te demander quelque chose ?
    Evan : Tout ce que tu veux.
    Vicky : Tout à l'heure j'ai vu sur ton visage de la tristesse quand j'ai dit que la vie était courte et qu'il fallait en profiter. Qu'est-ce qui te rend si triste ?
    Evan : Hé bien ... J'ai perdu mon père et la situation est compliquée depuis sa mort. Il me manque et je n'ai pas eu le temps de profiter de lui comme j'en aurai eu envie.
    Vicky : Je comprends, je suis désolé d'avoir réveillé ta tristesse.
    Evan : Tu n'as pas à t'excuser. Je ne veux pas l'oublier et oublier ma tristesse quand je pense à lui. Ca le fait vivre d'une certaine façon.
    Vicky : Tu as raison. Je ne veux pas oublier Lise non plus. Mais pour le moment, c'est douloureux.
    Evan : Et voilà, je remets les pieds dans le plat.

    Je le regarde encore une fois, il est tout gêné. Je ne peux m'empêcher de rigoler.

    Evan : Pourquoi tu rigoles ?
    Vicky : A se rythme, on va passer notre soirée à s'excuser l'un après l'autre.
    Evan : Tu as raison.

    Nous rigolons ensemble, ce qui efface le petit malaise qui s'était installé. Les gens nous regardent avec des yeux tendres. Nos repas arrivent enfin et nous continuons à parler de choses et d'autres. Pendant un instant, j'oublie que nous attendons le verdict du procès.

     

    Après un repas qui était tout simplement délicieux nous sortons du restaurant après avoir payé la note.

    Evan : Tu veux qu'on prenne l'air avant de rentrer ?
    Vicky : Oui je veux bien.

    Encore une fois, il prend ma main tendrement, sa paume est si chaude que mon corps se réchauffe immédiatement.

    Evan : Tu n'as pas froid ?
    Vicky : Non. Merci pour cette soirée, ça fait du bien de sortir sans avoir peur.
    Evan : J'aimerais t'emmener quelque par ce n'est pas très loin si tu es d'accord.
    Vicky : Avec plaisir.

    Nous nous dirigeons dans un lieu calme et magnifique, je respire l'air frais et profite des étoiles.

    Evan : Vicky.
    Vicky : Oui ?
    Evan : Tu vas me prendre pour un dingue.
    Vicky : Vas-y dit moi maintenant.

    Evan : Ca fait plusieurs mois qu'on se voit tous les jours et on a passé du temps ensemble hors travail. Je suis tombé totalement amoureux de toi depuis le premier jour. Je n'étais pas uniquement attiré par toi physiquement. Plus on se voit plus je suis dingue de toi. Je ne veux pas te faire peur, mais j'ai besoin de te le dire. Et si je ne suis pas franc avec toi ton père va m'étriper.

    Je le regarde surprise de cette déclaration, je ne m'attendais pas qu'au bout de 24h passer ensemble, il me dise qu'il m'aime, mais je comprends ce qu'il ressent.

    Vicky : Tu n'es pas dingue. Je crois qu'on appelle ça un coup de foudre.
    Evan : Je ne te fais pas fuir alors ?
    Vicky : Non, parce que je ressens la même chose. Depuis qu'on se connaît, je pense à toi souvent et je n'osais pas t'envoyer de sms. Ca fait un peu cucul quand même.
    Evan : Ca tombe bien, j'aime les histoires cucul.

    Nous rions ensemble et un frisson me parcourt, je commence à avoir froid. Il m'embrasse amoureusement et me serre dans ses bras.

    Evan : On rentre ? Je ne voudrais pas que tu tombes malade.

    Il met sa veste sur mes épaules et nous retournons à la voiture.

     

    Dans la voiture Evan, dépose sa main sur ma cuisse et curieusement ça à déclencher un feu en moi. Je suis vraiment heureuse de connaître enfin la sensation du désir sans avoir bu. Je frissonne à son contact et instinctivement, je serre les cuisses, mais pas de peur. Un désir monte en moi comme je n'en ai jamais eu, Evan le ressent et me lance un regard de braise une fois encore.

    Tout juste passer la porte, je me jette sur ses lèvres, je ne me pensais pas capable d'une chose pareille et bien entendu, j'ai réveillé la bête en lui. Il est sauvage, mais en même temps tellement doux. Il fait tomber ma robe d'un geste et je lui enlève aussi s'est ces vêtements.

    Nous finissons à moitié nue dans le salon, Evan caresse mes partis les plus sensibles et je commence à perdre mes forces sous cette sensation si agréable qui me fait perdre pied. Il ne tient pas longtemps avant de me déposer au sol. Je reprends mes esprits quelques secondes le temps qu'il récupère ce qu'il faut pour l'étape suivante. Avant de m'abandonner totalement à lui, je lui donne un peu de plaisir à mon tour.

    La nuit est plutôt torride à plusieurs reprises, kidnapper à 15 ans, je ne connais pas grand-chose au sexe, j'apprends avec lui. Après nos échanges à répétions je me suis endormi je ne sais pas comment j'ai fini dans son lit.

     

    Au petit matin, Vicky est encore endormie. Je la regarde un moment et j'entends mon téléphone vibré. Je regarde et c'était la convocation au palais de justice. Nous devons nous présenter à 9h00 et il est 7h. Je dois réveiller ma belle blonde à contre cœur.

    Evan : Vicky ! Réveille-toi princesse, on a rendez-vous au palais de justice à 9h. Le verdict est tombé.
    Vicky : Je me lève.
    Evan : Je vais prendre une douche.

    Nous nous préparons au plus vite, j'appelle Mr Landers pour savoir si nous pouvons aller le chercher pour entendre le verdict. Les médecins accordent sa sortie, nous le récupérons et nous ne perdons pas de temps pour nous présenter a notre convocation. Le coup final enfin.


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  • Nous sommes arrivés depuis 20 minutes est le juge n'a pas encore fait son entré, Vicky est son père sont un peu sur les nerfs et j'essaie de les rassurer. Dans tous les cas, Collin va être puni pour ce qu'il a fait subir à Vicky, Ici nous nous battons surtout pour la reconnaissance de Lise et son meurtre.

    Le juge entre enfin, nous sommes priés de nous lever puis il nous autorise à reprendre place sur nos sièges.

    Le juge : Bonjour à tous, Comme vous avez remarqué la décision n'a pas été compliquée à prendre par le jury ...

    Le récit du juge est d'un long, nous attendons tous le verdict final, mais il doit faire son travail. Puis vient le moment.

    Le juge : Mr Lemoine Collin veuillez vous lever.

    Collin s'exécute et fait face au juge.

    Le juge : Mr Lemoine Collin pour les chefs d'accusation suivant :

    -Kidnapping
    -Viol sur mineure
    -Violence sur mineur
    -Meurtre

    ...

    ...

    Les jurés vous déclarent : Coupable

    Pour les chefs d'accusations :

    Maltraitance sur nouveau-née et meurtre avec préméditation sur la personne de Lise Landers le juré vous déclare : Coupable.

    Par conséquence, je vous condamne à perpétuité sans possibilité de faire appel et d'avoir une remise de peine. En d'autres termes Mr Lemoine, vos actes mettent fin à votre libéré jusqu'à la fin de vos jours.

    Avez-vous une déclaration à faire Mr Lemoine ?


     

    Collin se lève et nous regarde. Je sens Vicky se crisper et je ne peux pas me permettre de lui prendre la main ici et maintenant au risque de foutre en l'air tout notre travail. La dernière chose don, elle a besoin, c'est de recommencer le procès.

    Collin : Je veux bien dire quelques mots Mr le juge.
    Le juge : Je vous écoute.
    Collin : Je ne regrette absolument rien de ce que j'ai fait. J'ai accepté de kidnapper Vicky parce qu'elle m'a plus sur la photo et j'ai toujours favorisé les petites jeunes. Je n'ai rien à perdre à dire ce que je pense puisque je suis foutu. Je ne regrette pas non plus mes actes envers Lise un enfant était beaucoup trop encombrant.

    Collin se tourne vers nous encore une fois et fixe Vicky.

    Collin : Sache une chose Vicky, chaque soir, je penserais à toi quand je glisserai ma main dans mon pantalon. Dit-il tout en éclatant de rire.

    Le Juge tape son marteau et se fâche.

    Le juge : Qu'on emmène Mr Lemoine, je n'accepterais pas un tel comportement et mademoiselle Landers à déjà suffisamment subit malgré son jeune âge.

    Je ne m'attendais pas à ce que Vicky se lève et demande à parler au juge.

    Vicky : Mr le juge.
    Le juge : Oui jeune fille ?
    Vicky : Pardonnez-moi de m'imposer, mais qu'en est-il sur la déclaration de ma fille Lise ? Est-elle reconnue ?
    Le juge : Oui, nous avons quelques papiers à remplir et ensuite vous pourrez faire enterrer votre fille dignement et faire votre deuil.
    Vicky : Merci Mr le juge.
    Le juge : Je vous souhaite d'être l'enfin libre et heureuse mademoiselle. Continuer à être belle comme un cœur et de reconstruire votre vie.

    Je regarde Vicky tendrement et elle me rend mon regard avec un joli sourire.

    Le juge : J'ai l'impression que toute cette mauvaise aventure vous à aider à trouver quelqu'un qui a envie de vous protéger.

    Je vois Vicky rougir et je ne peux m'empêcher de rire. J'essaie tout de même d'être discret, mais je ne pensais pas que nous étions aussi peu discret sur notre relation naissante.

    Le juge : Je déclare la séance lever et vous souhaite bon courage pour la suite mademoiselle Landers.

    Enfin, nous sommes congédiées et Collin à eu ce qu'il mérite, Romain enlace sa fille, heureux que ça soit enfin terminé nous allons pouvoir entamer les poursuites contre ses parents, mais avant, on va fêter ça.

    Ma jolie blonde se tourne vers moi et je la serre fort contre moi. Je suis fière d'elle, elle s'est battue comme une lionne. Quant à Romain, il me serre la main et me prend aussi dans ses bras.

    Romain : Allons fêté ça ensemble.

    Pour faire plaisir à Vicky, j'ai demandé à Romain d'invité Emeline et Éloise à leur restaurant favoris. Vicky n'est pas au courant et j'espère que ça va lui faire du bien.

    Vicky : On va où ?
    Evan : On va fêter notre première victoire ma belle.
    Romain : Tu le mérite ma puce.

    Quand je vois le restaurant de Carment et Alberto, je repense à toutes nos visites étant ados et à ce fameux jour où je suis tombé sur Evan. Nous avions passé vraiment une bonne journée tous les deux. C'est ce jour-là, je crois où j'ai commencé à tomber amoureuse de lui.

    Nous rentrons et je découvre mes meilleures amies que je n'ai pas vu depuis longtemps qui nous attende avec un verre de champagne à la main accompagner de Carmen et Alberto. Ils ont fermé leur restaurant exceptionnellement pour faire la fête avec nous.

    Eloïse : Un discours ma biche. Cri t-elle.

    Je ne sais pas quoi dire, mais je vais me lancer. J'avance un peu avec mon verre à la main.

    Vicky : Déjà merci à vous tous d'être ici pour célébrer notre victoire, Je n'aurai jamais réussi sans votre aide a tous. Merci papa pour ton soutien, tu es ma seule famille aujourd'hui et j'espère que nous resterons soudées encore longtemps.

    Merci à vous les filles d'avoir toujours cru en moi, même au bout de 3 ans d'absence et de m'avoir fait sortir de ma chambre, je ne l'aurais jamais fait seul.

    Merci à vous Carmen et Alberto, vous ne m'avez pas oublié et vous êtes encore là aujourd'hui.

    Je termine par Evan, je me tourne face à lui.

    Vicky : Et je voulais te remercier toi tout particulièrement Evan.
    Evan : Moi ? Dit-il surpris.
    Vicky : Oui toi. Je te remercie de nous avoir contactés pour prendre mon dossier en charge. Tu as fait un travail parfait. Tu m'as soutenue et bien plus aujourd'hui. Depuis le jour où nous nous sommes croisés ici et que nous avions passé notre première journée en tête-à-tête je n'ai pas réussi à penser à autre chose qu'à toi. Tu es en quelque sorte mon sauveur et je crois que je suis tombé amoureuse de toi ce jour-là. Avec toi, je me sens en sécurité et tu fais tout pour que je sois bien dans tes bras. Alors, merci à toi. Merci à vous tous.


     

    Mes amis et ma famille applaudissent mon discours, les filles me taquine suite à ma déclaration à Evan et je ne peux m'empêcher de rougir. Je ne sais pas où j'ai trouvé le courage de dire tout ça devant tout le monde, mais je me sens bien après leur avoir dit à tous que je les aime.

    Evan approche et passe un bras dans mon dos et plonge son regard dans le mien. Il sait que je ne résiste pas quand il me regarde comme ça.

    Evan : Tu ne m'en voudra pas si je t'embrasse devant tout le monde.

    Amis et Famille : UN BISOUS ! UN BISOUS !

    Evan me colle un peu plus contre lui et dépose ses lèvres sur les miennes. Un baiser qui me fait fondre sur place. C'est sur maintenant, je suis vraiment tombé amoureuse de lui.

     


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  • Voilà déjà 2 ans que je suis enfermé dans cette putain de cellule. En 2 ans j'ai eu pas mal de codétenu et j'ai dû me défendre parce que certain s'imaginait que j'allais devoir être leur femme, leur esclave sexuel où voulait me buter pour ce que j'ai fait. Ici en prison de haute sécurité les mecs tue, tabasse où crame la cervelle d'un autre mec et ils n'aiment pas vraiment les mecs comme moi qui abuse d'une femme et tue un enfant.

    Je ne regrette toujours pas mes actes, mais j'aurais aimé que Vicky ne s'échappe jamais. Je n'aurais pas dû lui laisser autant de liberté ça, je le regrette parce que voilà où j'en suis aujourd'hui. Enfermer entre 4 murs, ne pas pouvoir sortir en même temps que les autres au risque de me faire violer où me faire buter. On m'a mis dans une cellule isolée pour ma sécurité, mais je deviens fou seul enfermé ici.

    Ici, à part faire du sport, me tirer sur la nouille et dormir je n'ai rien d'autre à faire. Parfois, je repense à mes 3 années passé au chalet avec Vicky et je me repasse en boucle les scènes ce qui m'échauffe immédiatement. Je n'ai pas perdu ma liberté de penser au moins je peux en profiter.

    Depuis mon arrivée, ici, j'ai demandé à ce que Vicky me rende visite, mais elle a refusée à plusieurs reprises. Je suis sûr qu'elle est dans les bras de ce connard d'avocat ce mec sans rien dans les bras. Il ne sera pas comment la diriger, il ne m'arrive pas à la cheville.

    Chaque année à l'anniversaire de son enlèvement, je lui envoie une lettre lui rappelant notre doux souvenir et je la supplie de me rendre visite. Je n'ai jamais eu de réponse de sa part malheureusement. L'a torturé me manque plus que tout.

    Il y a peu de temps, je lui ai envoyé ma 2e lettre d'anniversaire et je ne m'attendais pas à une réponse comme l'année précédente, mais quelques jours après qu'on m'annonce que quelqu'un voulait me voir au parloir.

    Je suis plutôt content et j'espère qu'elle s'était faite toute belle pour me rendre visite histoire que je mette à jour mes souvenirs d'elle. Une chose est sur ce soir, je vais pouvoir m'astiquer comme un dingue tellement je suis content de la voir. Je me recoiffe et regarde dans mon pantalon et oui la bête est réveillée pour dire à tel point je suis ravi de la voir même si je n'allais pas pouvoir lui faire subir un châtiment comme j'aime le faire. Je me dirige vers le parloir accompagné de deux garde enchaîné jusqu'aux dents.

    Quand les gardes ouvrent la porte ce n'est pas la jolie blonde qui m'attend derrière la vitre, mais son connard d'avocat.

    Collin : Tien, tu gâches mes plans de ce soir mec.
    Evan : J'en suis navré.
    Collin : Bah ouais je compté me branler en pensant à ta meuf.

    Je le vois faire un signe de tête aux gardes et ils quittent la pièce me voilà seul avec cette espèce de cul serré.

    Collin : Qu'est-ce que tu fous là ? Ce n'es pas toi que je demande à voir.
    Evan : Écoute moi bien espèce de connard, Vicky, tu l'oublies compris.
    Collin : Sinon quoi ?
    Evan : Tu ne sais pas ce que je suis prêt à faire pour protéger la femme que j'aime.
    Collin : C'est maintenant que je dois sortir les violons ? Ta femme, je l'ai baisé avant toi.
    Evan : Ce qui me rassure c'est que tu baiseras plus personne. Y a que toi qui risque de te faire baiser. Je ne suis pas là pour discuter avec toi.
    Collin : Qu'est-ce que tu me veux le bourge.
    Evan : N'écris plus à Vicky. Elle a suffisamment vu ta gueule pour toute une vie. Elle n'existe plus pour toi t'a compris. Ne pense plus à elle et ne cherche plus à la contacter. Réfléchie bien la prochaine fois avant de prononcer le prénom de Vicky.

    En signe de refus, je lui sors ma queue sous le nez et me la secoue en signe de provocation. Il appelle les gardes et sort de la petite pièce avec un regard noir. S'il croit me faire peur, il rêve le petit avocat de mes deux.

    Je n'ai pas cessé la provocation suite aux menaces de petit puceau d'avocat. J'ai envoyé une lettre à Vicky avec tout ce que je rêve de lui faire et je me vante de mes pratiques passé avec elle dans la prison. Je veux qu'elle sache que même si je suis enfermé entre 4 murs, je vais lui pourrir la vie.

    Mais c'était sans penser aux conséquences ici en prison. J'ai un peu trop jouer avec le feu et je me suis brûlé. Pendant que je faisais mes tâches obligatoires un groupe de mec mon coincé et ont décidé de me faire subir ce que j'ai fait vivre à Vicky. J'ai subi viol sur viol et je suis passé à tabac régulièrement. Les gardes, j'ai l'impression qu'ils tournent le regardent volontairement à croire que je mérite ce qu'ils me font subir.

    Je subis mes violences minimum 2 fois par jour et je ne reviens jamais dans ma cellule sans un nouveau bleu.

    Après plusieurs mois à me faire battre et violé, j'ai commencé à demander à ce qu'on me change de zone et qu'on me protège. La moindre demande met refusée automatiquement et mon avocate n'arrive à rien. Ici la loi, c'est le prisonnier qu'ils la font.

    Je suis à bout, je ne veux plus subir tout ça alors, j'ai fait un choix. J'ai choisi de mettre un terme à mon calvaire, j'ai utilisé des bandes de tissus que j'ai fabriqués avec mes draps. J'ai attendu que les portes soient fermés pour la nuit. J'ai enroulé la corde autour de mon coup et je me suis jeté dans les bras du diable. J'étouffe, la corde me brûle et se ressert autour de mon coup. J'ai la plus grosse érection de toute ma vie et je ne peux même pas en profiter que mon dernier souffle sort déjà de ma bouche.

                  Lemoine Collin, est mort pendu dans sa cellule au bout de presque 3 ans d'incarcération.


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  • Le procès face à Collin est enfin terminé et j'ai bien vu que ma fille avait changé depuis. Elle se sent plus libre, soulager enfin, c'est un ressenti que j'ai.

    Tout de suite après ça Evan m'a aidée pour mon divorce et enfin, j'en ai fini avec cette folle. La seule chose qu'elle a faite de bien est de m'avoir donné une fille. Je sais bien que je ne suis pas son père biologique, mais le fait de l'avoir rencontré a fait de moi un père et je sais aujourd'hui Vicky est officiellement ma fille. Cette fin d'année était chargée en émotion, je suis devenu un homme divorcé et j'ai adopté ma fille bien-aimé.

    Mais ce n'est pas tout ...

    Quand Vicky à était kidnapper, je n'étais déjà plus heureux avec sa mère et je passais mon temps dans les bars à me bourrer la gueule en pensant ne plus jamais revoir mon enfant. Un soir, une femme est venue me voir posant une main compatissante sur mon épaule alors que j'avais déjà bu quelque verre et que mes larmes coulaient jour et nuit. J'étais à un stade où je n'avais pas honte de pleurer ma fille peut-être morte.

    Elle m'a demandé tendrement ce qui pouvait me rendre aussi malheureux, nous avons parlé des heures sans même avoir échangé nos prénoms et je dois avouer que quand elle s'est intéressée à moi ça m'a fait un bien fou. Pour une fois que quelqu'un, pense à moi.

    Quand elle a voulu quitter le bar, j'ai attrapé sa main et à ce moment, j'ai reçu un coup de foudre. Au contact de sa peau, mon cœur a commencé à battre comme il n'a jamais battu. J'ai plongé mon regard dans le sien et j'ai enfin posé la question.

    Romain : Comment est-ce que vous vous appelez ?
    ... : Je m'appelle Cassandra Raval.
    Romain : Cassandra ! Est-ce que je peux vous appeler comme ça ?
    Cassandra : Bien sûr ...
    Romain : Je m'appelle Romain Landers, Cassandra, est-ce qu'on peut se revoir ?
    Cassandra : Avec plaisir Romain.
    Romain : Où est quand ?
    Cassandra : Je suis la cousine du barman alors je reviens régulièrement.
    Romain : J'ai hâte de vous revoir.

    La rencontre qui a suivi, j'ai sortis le grand jeu. Et je ne sais pas comment j'ai réussi à la conquérir, mais j'ai réussi à l'embrasser ce soir-là et j'ai su qu'elle était la femme de ma vie. La femme que j'attendais depuis des années, mais je ne regrette pas ma rencontre avec Amélia parce qu'encore une fois sans elle, je n'aurais pas Vicky près de moi.

     

    Vicky et Cassandra s'entendent à merveille et je dirais même que ma fille avait besoin d'une personne qui prenne le rôle de maman pour elle. Amélia n'est plus là et je devrais même dire qu'elle n'a jamais été vraiment là pour elle, Vicky est aujourd'hui proche d'une figure maternelle et elle arrive à confié des choses que ni moi ni Evan pouvons comprendre.

    Nous avons beaucoup de repas de famille, le drame que nous avons vécu nous a rapproché et nous a fait comprendre que nous devons profiter des uns des autres au maximum, car la vie est beaucoup trop courte.

    Un soir où nous étions tous réunis, j'ai sauté le pas et j'ai fait une déclaration devant tout le monde.

    Romain : Comme vous êtes tous ici j'aimerais dire quelque chose.

    Tout le monde me regarde, aller, j'en suis pas à mon premier coup d'essai quand même un peu de courage bordel.

    Romain : Cassandra, je sais que nous sommes ensemble depuis peu, mais j'aimerais te demander si dans un futur proche, je l'espère, tu voudrais bien devenir ma femme ?

    J'avais un genou à terre sous le regard attendrie de ma douce est merveilleuse, petite amie. Ca fait drôle à mon âge de dire petite amie. Au bout de quelques secondes qui me paraissent une éternité, elle me répond avec un oui remplie d'émotion.

    Nous nous sommes marié très vite après ma demande. Un mariage rapide et en petit comité puis nous avons pris l'avions direction les îles.

    Aujourd'hui, je suis allongé sur le sable chaud. Je suis un homme comblé avec une femme magnifique. Que pourrais-je demander de mieux.

    Amélia est Sébastien resterons enfermer à vie, Collin a fini par ce suicidé au bout de 3 ans de prison et Vicky vit le parfait amour avec Evan. Je sais qu'aujourd'hui ma fille est en sécurité et que quelqu'un gardera toujours un œil sur elle quand je ne serais plus là.

     

     

     


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  • Et oui, me voilà enceinte et cette fois, je suis suivi par un médecin et je suis totalement libre. Je suis vraiment heureuse d'avoir un petit être qui grandis en moi, mais je ne peux m'empêcher de penser à Lise qui n'est plus là. Avec Evan, nous allons une fois par semaine sur sa tombe, je lui parle de notre vie qu'elle me manque et que j'aurais aimée qu'elle soit là avec nous. Je suis certaine qu'Evan l'aurait aimé comme son enfant.

    Quand nous nous sommes mariés, on est allé passer notre lune de miel au Japon lieu où toute cette nouvelle aventure a commencé et c'est au pays du Soleil Levant et que notre premier enfant a été conçu. Je ne pensais pas que cela allé arriver si vite, mais il faut dire que nous n'avons pas vraiment fait en sorte que cela ne se produise pas. Je suis vraiment heureuse aujourd'hui et je ne remercierais jamais assez Evan de m'avoir rendu si heureuse.

    Le jour où l'accouchement ce d'éclanche de lui-même Evan est en panique et m'emmène à l'hôpital, durant le trajet, je prends le temps de prévenir mon père et ma mère. Je vous rassure quand je dis ma mère, je parle de Cassandra, elle est aujourd'hui la personne qui le plus proche du rôle d'une mère et j'ai décidé de l'appeler ainsi. J'ai même demandé à Evan s'il était possible que je sois adopté par Cassandra et c'était possible et aujourd'hui Amélia ne fait plus partie de ma vie ni sur les papiers ni dans mes pensées.

    Les contractions se font de plus en plus douloureuse et de plus en plus proche. Je suis installé sur un lit d'hôpital ça change radicalement de mon premier accouchement que j'ai dû assumer totalement seul. Quand les médecins mon demander si je voulais la péridurale, j'ai refusé parce que cette douleur me permet de ne pas oublier mon premier bébé. C'est plutôt bête, mais pour moi d'un certain sens cette douleur rend Lise présente. Curieusement, je ne ressens pas la même douleur que pour la naissance de ma fille, peut-être parce qu'Evan est là pour me soutenir où peut-être parce que je suis tout simplement heureuse aujourd'hui.

    Au bout de plusieurs heures de travail notre bébé point enfin le bout de son nez et c'est un garçon, Evan est vraiment fière de son fils et quand je vois l'homme de ma vie aussi émue, je me dis que je suis vraiment chanceuse.

    Nous étions dans le silence enfin presque, puisque notre fils pleur et une idée mes venues.

    Vicky : Chéri.
    Evan : Oui ma douce.
    Vicky : Si on appelait notre fils Tobias.
    Evan me regarde avec de grand yeux surpris.
    Evan : Comme mon père ?
    Vicky : Oui, je trouve que c'est un bel hommage à son grand-père qu'il ne connaîtra malheureusement jamais.

    Il pose sa gigantesque main sur la tête de notre fils, il m'embrasse sur le front et regarde son fils.

    Evan : Qu'est-ce que tu en dis mon bébé, Tobias ça te plaît ?

    Notre bébé souris, son premier sourire on en déduit que son prénom lui plaît alors nous sommes d'accord.

     

    7 ans sont passés depuis la naissance de notre fils et un 2e enfant est en route. Dans quelques semaines, nous serons 4 et cette fois, nous attendons une petite fille.

    Mes parents sont ravis d'avoir encore un petit-être qu'ils vont pouvoir pourrir et donner tout plein d'amour.

    Evan parle souvent de Lise à Tobias en lui expliquant qu'il a une grande sœur qui nous a quitté bien trop tôt, Tobias nous demande souvent pourquoi elle n'est plus là et nous lui avons promis de tout lui dire quand il sera plus grand, car de toute façon, il finira par le savoir d'une façon ou d'une autre. Je ne pensais pas qu'Evan allait inclure ma fille dans notre vie malgré qu'elle ne soit plus de ce monde aujourd'hui. Les années passent et je continue chaque semaine à aller sur sa tombe, parfois, je suis accompagné de mon père, de ma mère où alors Evan, mais nous n'avons pas encore amené Tobias au cimetière, je ne veux pas traumatiser mon fils il est encore beaucoup trop jeune.

    Puis viens le grand jour de la naissance de notre puce que nous avons appelé Ella Lise Martin.


    Aujourd'hui, Ella a 2 ans et Tobias 9 ans. À la naissance de la petite, nous avons abandonné l'appartement d'Evan pour une maison bien à nous. Nous profitons du soleil et du jardin en famille et sincèrement, je vais vous le dire il y a quelques années quand j'étais perdu au fond de cette forêt si sombre jamais je n'aurais imaginé revoir la lumière du soleil et jamais je n'aurais imaginé pouvoir être heureuse. Evan m'a sauvé la vie et je ne sais pas comment le remercier pour tout ce qu'il a fait pour moi.

    Comme quoi parfois, on peut vivre le pire, il faut quand même se battre même quand on touche le fond et qu'on espère enfin mourir pour ne plus souffrir. Il suffit d'un coup de vent pour que les branches sombres laissent passer un éclat de lumière dans une sombre forêt et moi, je me suis raccroché à cet espoir qui m'a donné le courage de fuir et courir tout droit dans les bras du bonheur.

    Quand je regarde Evan, je vois l'homme qui m'a sauvé, l'homme que j'aime ma moitié. L'homme de ma vie qui m'a fait l'honneur de lui donner 2 enfants merveilleux.

                                                                         Fin

     

     

     


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  • Le procès face à Collin terminé, ma carrière est montée en flèche. J'ai eu plusieurs demandes de client pour que je les représente et j'ai pu ouvrir mon propre cabinet d'avocat. J'ai demandé à Vicky si elle voulait bien travailler avec moi en tant que secrétaire et elle a accepté tout de suite. Elle avait besoin de reprendre une vie normale et à son rythme. Je suis content de l'avoir à mes côtés, elle se sent épanouis du fait de travailler et moi, je peux garder un œil sur elle.

    Je n'ai pas oublié mon objectif principal au sujet de Vicky, Collin est une affaire classé, mais deux autres personnes doivent encore payer pour le mal qu'il lui on fait. Je prépare mon dossier au surjet d'Amélia et Sébastien. Mon objectif est qu'ils ne sortent jamais de prison, s'il y avait encore la peine de mort, j'aurais fait en sorte que Collin, Amélia et Sébastien soient exécutés comme il se doit. Je ne sais pas si c'est ma rage par amour pour Vicky qui parle ou mon côté professionnel qui prend le dessus. Personnellement, je pense que les deux parts de moi font un mixe que personnes n'aimeraient croiser.

    Mon objectif est qu'ils ne sortent jamais de prison, s'il y avait encore la peine de mort, j'aurais fait en sorte que Collin, Amélia et Sébastien soient exécutés comme il se doit.

    En bref niveau travail, je commence à être pas mal surcharger et j'envisage d'engager des avocats pour assurer le nombre affolent d'affaire qui m'est proposé.

    Il y a d'autre personnes à qui ma réussite ne fait pas plaisir et quand je dis des personnes, je parle de ma mère et mon beau-père. Il n'a pas voulu me faire confiance à l'époque où je bossais pour lui et maintenant, il regrette que je sois à mon compte. Je récupère pas mal de client qu'il a refusé parce que soit disant '' les affaires ne sont pas intéressantes financièrement parlant '' moi je pars du principe qu'il n'y a pas de petite affaire et je sais que ça sera ça la cause de mon succès.

    Voilà déjà 2 ans que l'affaire Collin est terminer, mais il fait en sorte de lui pourrir la vie même entre quatre murs. Chaque année, il lui envoie un courrier qui la met dans tous ses états et la rend malade sur plusieurs jours. Je ne supporte plus de là voir dans un état pareil alors je décide de prendre les choses en main sans lui en parler.

    Je demande à rencontrer Collin au parloir et curieusement, il accepte. Je sais très bien qu'il s'imagine qu'elle vient lui rendre visite et cela m'arrange bien pour que je puisse lui dire ma façon de penser.

    Je rentre dans la salle qui nous est réservé et j'attends tranquillement qu'il amène Collin. J'entends des pas dans le couloir opposer de celui que j'ai emprunté pour venir et enfin la porte s'ouvre et j'ai une immense joie de voir sa gueule se décomposer quand il comprend que ce n'est pas Vicky qui l'attendait dans cette salle obscure.

    Notre conversation prend la tournure que j'attendais et je peux enfin lui dire mes quatre vérités. Je lui mets bien dans la gueule que Vicky ne lui appartient pas et qu'il ne la reverra jamais et que dans son intérêt il ferait mieux de tirer un trait sur elle au risque d'avoir des problèmes. J'avoue que je le menace, mais je ne sais pas comment je m'y prendrais pour lui faire regretter de nous provoquer encore une fois alors j'espère que mes mots vont avoir un impact en tout cas, je ne lui montre pas que je n'ai aucun plan en tête. Mais il a tout de même bien compris que j'avais les gardes dans la poche alors sa dernière solution d'attaque et de montrer ce qu'il croit sa virilité avant de se faire embarquer pour retourner en cellule.

    Je quitte la prison satisfait, il pense que la prison et à ma botte et je pense que c'est un avantage pour moi. Je suis impatient de rentrer et de retrouver ma belle blonde au bureau.


     

    Ce soir, nous sommes invités à manger chez Romain pour fêter sa nouvelle maison. Il a voulu tirer un trait sur tous les souvenirs qui touchent de près où de loin Amélia et je pense que c'est la meilleure décision pour lui.

    Quand le procès de Collin était terminer au bout de quelques semaines, j'ai demandé à Vicky si elle voulait venir vivre avec moi, bien sûr la décision n'était pas facile, car elle ne voulait pas faire souffrir son père et c'est là qu'il nous a parlé qu'il avait rencontré Cassandra durant la disparition de Vicky et qu'il attendait le bon moment pour l'annoncer. Il ne voulait pas trop en demander à sa fille après tout ce qu'elle a vécu. Du coup, elle a accepté de vivre avec moi et son père a décidé à ce moment-là de vendre la maison et recommencer sa vie avec Cassandra. Je suis vraiment heureux pour lui, il mérite de retrouver le bonheur le vrai.

    Nous avions terminé le repas et nous étions tous ensemble a parlé de choses et d'autre quand Romain nous dit qu'il a une annonce à faire j'ai tout de suite compris. Il fait sa demande à Cassandra et elle accepte. Je vois ma jolie blonde les larmes aux yeux, je sais qu'elle est heureuse pour son père et qu'elle aime beaucoup sa future belle-mère. Je suis vraiment heureux de ressentir autant d'émotion et de joie dans cette famille qui était écorchée vif.

    Quelques mois plus tard le mariage à lieux en petit comité et Romain et Cassandra son parti dans les îles pour leur lune de miel. Je me retrouve totalement seule avec Vicky pour 3 semaines et j'ai bien décidé d'en profiter.

     

    L'argent est bien rentré depuis quelque temps et j'ai une idée qui devrait lui plaire.

    Evan : Chérie.
    Vicky : Oui chaton.
    Evan : Je vais fermer le cabinet pour 2 semaines.

     

    Vicky : Pourquoi ?
    Evan : Je t'emmène en vacances.
    Vicky : Mais ...
    Evan : Pas de '' mais ''.
    Vicky : Ok ! On part où ?
    Evan : Je t'emmène au Japon.

    Elle ouvre de grands yeux et je vois qu'elle est heureuse. Nous finissons notre journée de boulot puis nous rentrons préparer nos valises, car demain, on prend l'avion.

    j'ai loué une petite maison traditionnelle pour qu'on puisse avoir notre intimité. Et il va en falloir parce que j'ai prévu de la faire voyager durant notre séjour au pays soleil-levant.

    Ce soir-là était notre soirée, nous sommes allés jouer sur les pistes et autant dire que nous ne sommes pas doués tout ce qui touche à la glissade alors on a terminé les descentes sur une luge a deux c'était vraiment amusant. Nous avons ensuite profité des sources chaudes heureusement le bain était mixte sinon je n'aurais pas pu profiter de ma douce dans un décor aussi magnifique. Nous sommes rentrés manger une fondue japonaise et je lui ai proposé une promenade, car, ce soir, c'est le célèbre festival des lumières.

     

    La demande en mariage de Romain m'a fait réaliser que je veux passer ma vie avec Vicky, mais je refuse qu'elle reste une seconde de plus ma petite-amie, je veux pouvoir l'appeler ma femme.

    Nous nous arrêtons pour admirer les lampions lumineux sur le cours d'eau, c'est un spectacle juste magnifique et je choisis ce moment pour mettre un genou à terre.

    Evan : Vicky.
    Vicky : Oui ?
    Evan : Tu sais que je ne t'ai pas emmené ici par hasard.
    Vicky : Ah bon.
    Evan : Je trouve que le Japon est le lieu idéal pour te dire à quel point, je t'aime.
    Vicky : Moi aussi je t'aime.
    Evan : Vicky, ton père, a été un exemple pour moi depuis que nous nous connaissons et aujourd'hui, je vais suivre son exemple.
    Vicky : De quoi tu parles ?

    Je lâche sa main pour pouvoir prendre la petite boite qui était au fond de ma poche puis je pose un genou à terre. Elle me regarde avec de grands yeux ronds, je sais qu'elle a compris, mais elle ne dit rien et attend.

    Evan : Chérie est-ce que tu veux bien te marier avec moi ? Je ne veux plus t'appeler autre que ma femme.

    Elle n'a pas fait comme Cassandra à me laisser au sol pendant au moins 5 minutes elle se met à genoux face à moi les larmes aux yeux et accepte ma demande. Me voilà l'homme le plus heureux du monde maintenant, je comprends les émotions que Romain a ressenti ce soir-là.

     

    Enfin, nous nous marions au bout de 2 ans de fiançailles. Nous avons pris notre temps pour avoir le mariage que Vicky a toujours rêvé d'avoir. À m'entendre comme ça, on pourrait croire que je fais passer la femme que j'aime avant mes désirs, mais mon désir est de la voir heureuse et je veux lui offrir de quoi oublier son passé.

    Très peu de monde était invité à sa demande, Carmen, Alberto, Romain, Cassandra, Emeline et Eloïse ainsi que Diane. On ne l'a pas beaucoup vu à cause de la distance durant le procès, mais elle n'a jamais cessé de prendre des nouvelles de Vicky est aujourd'hui elle est présente pour l'un des plus beaux jours de notre vie.

    Enfin, elle m'a dit oui, je me demande comment je pourrais être encore plus heureux qu'en ce jour. 

     

     


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